@oscar fortin Spartacus serait fort en gueule pour dénoncer des hackers russes bloquant une centrale en Colombie par exemple !!!
En fait , il ne connaît rien à l’importance de l’informatique dans une centrale électrique. ... ou bien il met en cause la capacité de ses amis Étatsuniens à fabriquer un virus capable de paralyser une centrale !
Pourtant ceux-ci avaient réussi à faire dysfonctionner à distance une centrale d’enrichissement de l’uranium en Iran et augmentant fortement la vitesse des centrifugeuses. Avec l’aide des Israéliens il est vrai.
Les tubes Pitot bouchés par le givre en altitude ne remettent pas en cause l’informatique de l’Airbus. Être humain ou ordinateur, il est très difficile de piloter un avion si on ne connaît pas sa vitesse apparente. En l’occurrence ici, le mieux aurait été de ne pas changer les paramètres de vol d’avant l’incident, quand tout fonctionnait normalement. Le tube Pitot est archaïque. Bien d’autres systèmes potentiellement plus précis et ne givrant pas pourraient être développés.
@phan L’informatique US est défaillante malgré l’apport d’informaticiens étrangers, dont des indiens.
La raison de cette
faiblesse n’est pas à mon avis à rechercher dans un recul de
l’intelligence des jeunes Étatsuniens, encore que la malbouffe et
l’obésité ne soient pas des facteurs de développement sains.
La raison en est
qu’aux USA, le coût des études supérieures est tel que les
étudiants qui contractent des prêts n’ont le choix que d’envisager
des carrières bien rémunérées comme avocats ou médecins pour
pouvoir espérer rembourser et délaissent les professions difficiles
intellectuellement et salariées comme celles d’informaticiens de
grands groupes.
Les études
coûteuses voulues par les parasites sociaux spéculatifs privent
ainsi ces derniers de rentes dans l’industrie. C’est pourquoi,
l’effet nocif des études chères étant établi, Macron s’empresse
d’augmenter les frais d’inscription dans les universités !
L’ordinateur est
supérieur à l’homme pour gérer un avion.
C’est lui qui rend
si facile le pilotage du Rafale pour permettre au pilote de se
concentrer sur sa mission en particulier dans les combats
tournoyants. Pour faciliter le décollage court et les manœuvres
serrées, le Rafale est instable, c’est à dire qu’à la différence
des avions classiques stabilisés « géométriquement » en
roulis, en tangage et en lacet, de telle manière que si on lâche
les commandes, l’avion continue de voler horizontalement, en ligne
droite et sans virer sur le dos malgré les bourrasques, l’avion de
chasse n’est pas stable en tangage.
Sans l’ordinateur,
le pilote d’un Rafale serait continuellement en train de corriger
l’assiette de l’avion et pourrait craindre les dérapages et le
départ en vrille dans les virages serrés.
Les circuits sont
triplés pour rendre une panne matérielle pratiquement impossible.
Le point faible
réside dans le logiciel. Il existe des techniques pour vérifier
qu’un logiciel ne contient pas d’aberrations. Elles sont fastidieuses
et coûteuses. Mais visiblement Dassault y a parfaitement réussi.
Pour des raisons de
sécurité et comme ils n’ont pas de manœuvres brutales à
effectuer, les avions de lignes sont stables selon les trois axes ...
sauf si on modifie le centre de poussée par rapport au centre de
résistance à l’avancement. Il se crée un couple qui a pour effet
de braquer l’avion si le centre de poussée est trop bas. Ce qui ne
manque pas d’arriver si on augmente la taille de la soufflante pour
économiser le carburant. L’avion devient alors instable en tangage
et il faut en permanence corriger ces instabilités verticales. Tâche
que seul un ordinateur peut assurer sur la durée. À condition que
la programmation soit sans faille.
À mon avis, ce ne
sont pas les capteurs qui sont en cause, c’est la programmation des
commandes de correction d’attitude.
Notons que si on
veut augmenter encore la soufflante, il sera difficile de loger les
réacteurs sous les ailes et qu’il vaudrait mieux les placer à
l’arrière comme sur la merveilleuse Caravelle.
Évidemment, cela
modifie les contraintes avec obligation de renforcer la carlingue,
donc l’alourdir.