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L’islam est une religion occidentale

L’étendue de l’islam au temps des premiers empires islamiques, notamment Omeyyade et Abbasside, recouvrait les espaces autrefois occupés par les anciens empires hellénistiques, de l’Égypte à l’Inde. Même si la culture et la philosophie gréco-romaines furent progressivement répudiés ou assimilés au profit d’une culture plus arabo-persane, l’adaptation aussi rapide et étendue qu’a connu l’islam dans des territoires aussi différents et lointains de plusieurs milliers de kilomètres ne peut s’expliquer sans l’apport d’un terreau favorable, préparé par le christianisme « oriental ».

Pour qu’un empire puisse s’établir dans la durée, et a fortiori une religion qui lui est associée et le légitime, il ne suffit pas d’une domination militaire et économique. Cela n’est possible qu’à la suite d’une très longue période multiséculaire d’échanges, de migrations, de plusieurs tentatives plus ou moins durables d’unification politique. En remettant l’islam dans un contexte plus large, dans ce « dialogue entre civilisations » où beaucoup s’évertuent à dénoncer plus d’oppositions que de ressemblances entre des cultures et des religions qui seraient antithétiques, il apparaît que tout cela forme davantage un ensemble cohérent qui partage un même fond de principes religieux, culturels et politiques.

Le monothéisme et la philosophie politique qui la sous-tend influencent toujours des régions qui se répartissent aussi bien de l’Afghanistan à l’Argentine que de la Mauritanie à l’Islande, et les distinguent fortement des mondes hindou, chinois et aussi des peuples premiers avant que ces derniers soient soumis ou se soumettent à des puissances monothéistes. Qu’est-ce-qui au fond anime le monothéisme, une fois dépareillé de toutes les différentes interprétations et rituels célébrant la gloire d’une toute-puissance divine unique ? De l’espoir d’une unité qui transcende et dépasse les conflits politiques, et qui s’est universalisé dans un contexte d’épuisement généralisé des institutions civiles, culturelles et religieuses des sociétés anciennes, en Orient et dans le monde méditerranéen, dont la synthèse avait été donné par la cité gréco-romaine polythéiste et impériale.

L’assimilation du monothéisme à un ordre social bien précis, généralement autoritaire, élude et biaise sur la question des rapports entre société et autorité politique, et fut bien davantage influencé par l’état d’anarchie duquel le culte du dieu unique a émergé – la montée des grandes guerres civiles allant de pair avec la progression des conversions pendant l’antiquité. D’autre part, que des réminiscences de ce chaos initial déterminent les fondements théologico-politiques, de la même manière dans les trois grands courants du monothéisme, mais pas forcément en synchronie. Enfin, il est évident que la négation du politique à partir de laquelle s’est construit le monothéisme a favorisé sur le long terme le développement d’une société basée sur l’individualisme et l’irresponsabilité des autorités politiques, où l’homme a finit par s’identifier fatalement à son créateur, détaché de la nature, régnant seul et perdu dans l’univers qu’il a lui-même engendré.

Le monothéisme, quelle que soit la forme où il a pu se manifester, est la matrice du capitalisme contemporain et de l’individualisme libéral, plutôt que sa figure antagonique. La croyance à un être supérieur insoumis à aucune règle et qui s’autorégule, imposant un ordre focalisé sur la responsabilité individuelle. A la solitude du dieu unique répond la quête d’un salut inespéré d’un individu mortel et impuissant, qui ne peut plus plus compter sur une solidarité humaine naturelle. Historiquement, les grandes religions monothéismes se sont développées pendant l’effondrement de grandes structures collectives – les empires babylonien, égyptien, gréco-romain, sassanide... Elles sont nées de l’échec des projets politiques des sociétés antiques, notamment le modèle de la cité impériale gréco-romaine polythéiste, qui avait infusé dans les sociétés politiques du Pakistan à l’Angleterre.

Entre l’épuisement des sociétés antiques esclavagistes et la renaissance humaniste à coloration protestante s’intercale le moment des grandes révélations monothéistes, qui se sont davantage appuyé sur la foi individuelle que sur l’élaboration d’un communauté politique soucieuse de justice, c’est-à-dire démocratique. Sociologiquement, le monothéisme est en première et dernière instance le produit d’une bourgeoisie impériale déclassée, qui est dépassée par sa propre exploitation et tente désespérément de reprendre le contrôle de masses « ensauvagées et décivilisées », libérées dans la nature suite à l’éclatement des structures socio-politiques de l’antiquité. C’est bien davantage pour ce travail d’encadrement et de socialisation de la fuite massive d’esclaves et de sans-grades que le monothéisme a pu finalement s’imposer universellement, au moment où les autorités politiques traditionnelles avaient failli, que pour une dévotion populaire, massive et sincère envers un culte cérémonial en particulier. Le monothéiste a donc bien eu une utilité sociale et spirituelle dans l’histoire et peut même encore servir dans bien des contextes, mais sa vocation première et essentielle reste de pallier à l’absence totale de communauté politique, dans une situation de désagrégation sociale et d’effondrement des institutions civiles.

Depuis sa genèse, si l’on peut dire, le monothéisme contient et articule une négation fondamentale du politique, entendue comme moyen de délibération et de décision agonistiques dans la communauté, avec l’espoir ou le désir d’une unité parfaite, harmonieuse et absolue, censée résoudre un état de nature présupposé comme impur, sauvage et anarchique. De l’effondrement des grandes puissances esclavagistes méditerranéennes jusqu’aux révolutions modernes occidentales, le postulat d’une nature humaine par essence anarchique ou chaotique détermine encore la conception du politique dans les sociétés encore influencées par le monothéisme, alors qu’initialement il était une réponse à un contexte historique bien particulier qui est celui du moyen-âge « occidental », auquel s’intègre aussi bien le récit islamique.

Le postulat d’une anarchie primordiale à l’état de nature, et d’un conflit permanent qui empêche la délibération politique, trouve son contrepoint logique et nécessaire dans la sacralisation d’une puissance divine autonome qui est insoumise à aucune loi naturelle et ne dépend que d’elle-même. N’obéissant pas à des principes supérieurs bien définis et connus, la proposition de règles de fonctionnement strictes dans l’univers que le divin a crée ex nihilo, ne peut relever que d’une cause mystérieuse qui lui appartient en propre et n’engage finalement que lui-même, au-dessus des intérêts humains particuliers. Du fait de ce détachement inscrit dans la genèse et la création de l’univers, la parole humaine ne peut se réduire qu’à un discours vaniteux et mesquin, incapable de saisir la vérité et qui doit être assisté par les récits prophétiques pour atteindre un niveau de connaissance objective et divine.

Mais ce postulat d’un état de nature anarchique qui aurait dérivé et trahi les règles d’un univers divin bien ordonné, s’est finalement retourné contre lui-même en conditionnant l’action divine à une vision apocalyptique de la nature humaine, qui serait nécessairement chaotique et anarchique si elle ne dispose pas d’une unité grâce à la force d’une toute-puissance transcendante. Alors que ce postulat avait pour objet dans un premier temps d’apporter des solutions à l’éclatement des institutions sociales et civiques archaïques et anciennes, la question du pouvoir politique est depuis lors toujours reformulée dans les mêmes termes qu’à la fin de l’antiquité et une fois que le monothéisme s’institutionnalisa, le culte s’est replié dans une tradition conservatrice immuable, incapable de résoudre la question sociale et la violence politique. Le monothéisme s’est enkysté dans la négation qu’il tentait de surpasser, en attribuant toute la force à une divinité unique souveraine, libérée de toutes les contingences sociales et politiques, qui dans le fond n’a pu qu’encourager l’anarchie et le désordre à travers des guerres confessionnelles incessantes.

Les trois religions monothéistes ont été révélées dans le cadre de rébellions. Aussi bien Moïse que Jésus et Mohammed étaient des opposants au pouvoir, qui réfutaient les empires et leurs lois, et plus généralement les puissances séculières dans leur ensemble. Ce rapport problématique avec l’autorité politique dans le monothéisme n’a jamais vraiment été questionné, étant donné que les religions monothéistes se sont finalement assimilées à un ordre patriarcal autoritaire préexistant, qui avait vite intérêt à récupérer et instrumentaliser la rébellion anarchique initiale conduite par les grands prophètes. Et pour cause, la logique d’un être suprême et autosuffisant qui ne repose que sur lui-même et n’est soumis à aucune valeur ni aucun principe qui lui seraient supérieurs, implique que le respect et l’efficacité des lois qu’un tel être pourrait proposer seraient toutes relatives, que chaque fidèle serait finalement libre d’interpréter. Étant donné que le pouvoir divin n’obéit pas en soi à des principes bien définis, les lois qui en émanent ne peuvent qu’être déconnectées à la foi des valeurs sociales et morales qu’elles entendent pourtant encadrer, et des lois physiques de la nature dans son ensemble.

Parmi toutes ses tendances traditionnelles et orthodoxes, après avoir confirmé pendant des siècles la négation du politique, le monothéisme a débouché sur un individualisme absolu qui a préparé le terrain au capitalisme anarcho-libéral et autocratique contemporain. À partir du moment où la loi humaine et la communauté civique n’ont de valeur qu’au regard d’une toute-puissance divine anarchique, elle-même avatar de l’éclatement des sociétés esclavagistes de l’antiquité, il y a des chances que la nécessité de croire au divin se nourrit toujours plus du chaos qu’elle propose pourtant de juguler. Il ne faudrait pas oublier que la crise écologique actuelle et l’extension anarchique et sans freins du capitalisme sont aussi fatalement un héritage des religions monothéistes.

Du contexte historique d’effondrement général des institutions civiques anciennes duquel il est apparu, le monothéisme préserve en lui une négation fondamentale de la démocratie et de la politique, qui va réapparaître explicitement lors des révolutions modernes et contemporaines, qui ont à leur tour provoqué la chute de grands empires – russe, ottoman et austro-hongrois notamment – mais cette fois-ci convertis de longue date au monothéisme. Mais la complexité de l’époque contemporaine tient au fait que malgré les apparences, la continuité a prévalu sur la rupture au niveau culturel et politique, en comparaison avec la chute des grands empires de l’Antiquité qui n’avaient laissé principalement que des ruines dans la nature et des populations dispersées par les invasions. Depuis la fin de l’époque médiévale, la religion monothéiste a laissé bien plus d’empreintes dans la culture « laïque » contemporaine que les cultures « païennes » de l’antiquité dans le développement primitif des cultes monothéistes. La congruence entre le capitalisme libéral et le protestantisme étant la plus connue et documentée, même si ce n’est pas la seule.

Ce qui pose aujourd’hui une difficulté particulière est que l’idéologie de marché capitaliste, qui est l’autre nom du libéralisme, s’est aussi présentée comme une sortie de la religion monothéiste, alors qu’elle en a repris des concepts et des principes de fonctionnement. Sans aller jusqu’à reprendre mot pour mot la quasi-boutade du juriste Carl Schmitt que les fondements de l’État moderne proviennent de concepts théologiques sécularisés, il reste patent que le libéralisme contemporain ne peut pas être classé comme un matérialisme vulgaire, dénué de spiritualité, de mythes, et d’idéologie. Ce n’est pas sans raison que Karl Marx a défini un fétichisme de la marchandise comme un culte central de l’idéologie capitaliste, comme un sacrifice permanent abreuvé par le sang des classes laborieuses et infidèles.

A la fin de l’époque antique, l’enjeu était plutôt l’épuisement de la société fondée par le politique, qui à l’époque n’avait pas résolu la question de l’économie esclavagiste et de la guerre permanente qu’elle nécessite pour être alimentée. La nécessité pour le politique n’était pas de répondre et de dépasser le monothéisme, qui à ce moment-là ne se différenciait pas vraiment des autres cultes à mystère. Ce n’était pas de créer une nouvelle société grâce à un nouvel ordre, mais de restaurer l’ancien, avant l’âge des grandes conquêtes impériales. Alors que la politique entendue au sens contemporain est au contraire tournée vers le futur, héritière en cela du projet monothéiste qui avait pourtant dérivé la question sociale et politique vers des sujets plus individuels et avait soumis l’intérêt général à une force mystérieuse et invisible.

Mais la question centrale n’est pas au sujet de l’efficacité de la religion monothéiste à définir et à encadrer un ordre social, il s’agit plutôt de démontrer que l’aboutissement contemporain du capitalisme néolibéral, héritier du protestantisme libertarien, s’inscrit dans une généalogie qui comprend aussi bien la tradition islamique qui n’y est pas opposé par essence. Contrairement à ce que peuvent avancer les mouvements pseudo-réactionnaires de part et d’autre, qui sont d’ailleurs généralement soutenus par des puissances financières globales, les différents courants du monothéisme ne se sont pas développés dans des couloirs séparés et hermétiques, autour d’identités culturelles bien tranchées et qui s’opposent, vouées à s’exterminer. Elles se disputent plutôt un patrimoine et un espace qu’elles ont toujours mutuellement partagé, comme le démontre la situation contemporaine de Jérusalem. Tout en s’influençant et se stimulant mutuellement, au même moment où elles peuvent s’affronter sur un champ de bataille et se livrer des guerres commerciales sans merci.

Si aujourd’hui l’islam focalise tant les attentions et apparaît si dangereux aux élites et aux partis conservateurs européens, c’est plus en raison du vieux fonds d’anarchie primitive, auquel sont rivées les sources théologiques du monothéisme, que la crainte de l’imposition d’un nouvel ordre tribal et religieux totalitaire qui serait aussi implacable que le colonialisme européen d’antan. La preuve en est que certains préfèrent sacrifier leur liberté en défendant le retour d’un régime fasciste que de laisser des parcelles de pouvoir à des communautés minoritaires qui en définitive ne partagent pas de règles bien définies, a fortiori divines, hormis quelques pratiques alimentaires et rituelles qui peuvent les rassembler.

Dans les Pays du Nord, l’opinion publique est plus animée par la peur d’une menace arbitraire et injuste que de l’invasion réelle par une armée innombrable de fanatiques bien déterminés, comme le furent les nazis en leur temps. L’attentat terroriste islamiste ne suscite pas tant la panique en raison de sa dangerosité globale que de son caractère injuste, imprévisible et anarchique, asymétrique. Les victimes ne sont pas des ennemis déclarés et authentifiés, mais de simples quidams inconnus dont le simple tort était juste d’être là au mauvais moment. L’objectif des terroristes n’étant pas d’imposer un ordre théocratique, du moins dans un premier temps, mais de répandre artificiellement un état d’anarchie de violence arbitraire qui seul permettrait dans un second temps de justifier la nécessité d’une pacification grâce à une conversion de masse fortuite et instrumentalisée en faveur d’un culte monothéiste. Étant donné le succès relatif d’une telle entreprise, qui répand davantage une croyance hypocrite et peureuse qu’une réelle conversion affirmée et sincère, il y a fort à parier que les méthodes de marketing utilisées par les libertariens et les sionistes soient finalement préférées par les islamistes.

La différence de l’islamisme avec le protestantisme libertarien est que ce dernier n’a pas hésité à approfondir et à exploiter le fonds d’anarchie populiste ancré dans la révélation monothéiste, au lieu de faire simplement un calque à l’identique d’une splendeur passée. Même pour les protestants évangéliques extrêmes, la théocratie est rejetée explicitement mais pour mieux convertir par les moyens laïques et profanes offerts par le capitalisme libéral, là ou l’islam radical contemporain éprouve davantage d’attachement à une vieille tradition étatique impériale, transmise par le califat et héritée de l’antiquité.

Si une confrontation civilisationnelle paraît aussi fratricide entre un pseudo-occident post-chrétien et un islam global radicalisé, c’est bien parce qu’il s’agit de deux groupes qui appartiennent finalement à une même civilisation et n’en forment pas deux qui sont distinctes. Elles se différencient dans le culte et les rites, c’est-à-dire que d’un point de vue matériel elles ont chacune leur économie et leurs institutions, mais dans le fond elles partagent une même vision du monde, une même sotériologie, un même espace culturel et une même histoire. La différence est quasiment aussi comparable que celle départageant les christianismes orthodoxe, protestant et catholique. Ce qui est présenté comme une opposition civilisationnelle est en réalité une différence subsidiaire de langage autour d’un même principe : la suprématie d’une puissance autonome et indéterminée, insoumise aux lois de la nature et reniant le mode de vie des sociétés humaines préhistoriques (les sociétés antiques et païennes d’avant les grandes révélations).

Le fait que l’idéologie néolibérale se présente comme une figure antagonique de l’islam n’induit pas que celui-ci en serait l’alternative, dont les sources se différencieraient au point d’en faire la figure exactement opposée. Même si l’islam est accusé de ne pas avoir encore atteint le stade libertarien ouvert par la réforme luthérienne dans le christianisme, stagnant dans un âge inquisitorial et médiéval précapitaliste, là où le christianisme se serait épanoui dans une modernité où la question du politique a reconquis une place centrale, en réalité la religion musulmane constitue une étape essentielle dans la marche progressive vers la modernité capitaliste européenne. En offrant une extension phénoménale à la sphère culturelle que cherchait à conquérir les royaumes chrétiens d’Occident, en Asie et en Afrique, l’irruption de l’islam a davantage ouvert et stimuler l’espace européen que de l’enfermer définitivement au nord de la Méditerranée. Avec la multiplicité d’échanges que cela a permis, bien au-delà de la transmission de la philosophie grecque par les érudits musulmans dont l’exemple est souvent rabâché, les conquêtes musulmanes en Asie et en Afrique ont agrandi considérablement l’horizon de l’Occident et ont préparé son emprise coloniale sur le monde.

Même à l’apogée de leurs empires coloniaux, au siècle dit des « lumières », les puissances européennes restaient encore émerveillées par les splendeurs de l’Empire Ottoman. L’orientalisme, bien qu’il soit une vision déformée et instrumentalisée par la domination coloniale, trahissait aussi une forme d’admiration pour la culture arabo-musulmane, qui n’était pas seulement alimentée par une pulsion de jouissance narcissique, mais qui reconduisait aussi une vieille fascination que les européens avaient toujours entretenue envers cette culture. Ce n’est que récemment, depuis les débuts des guerres de libération décoloniale à la fin du 19ème siècle, qu’un antagonisme a été creusé, souvent artificiellement, entre les deux sous-ensembles culturels. Et qu’une course à l’hégémonie a été relancée pour dominer justement une même civilisation. Et à partir de là, il est manifeste que ce ne sont pas deux religions qui s’affrontent et s’incarnent dans deux civilisations irréductiblement opposées en tout point, mais bel et bien une lutte d’influence somme toute assez classique entre différentes puissances séculières qui entretiennent des rapports contradictoires.

Le racisme envers la culture arabo-musulmane est donc irrationnelle et hors de propos, même en adoptant une lecture civilisationnelle de l’histoire. Et un antiracisme qui répondrait pied à pied risquerait aussi de valider malgré elle cette lecture faussée de l’histoire des religions. La question n’est pas religieuse ni culturelle, mais politique. Et ce qui fâche tout autant dans l’islam que dans le libéralisme post-chrétien, mais aussi dans d’autres tentatives de construction politique tel que le gouvernement socialiste révolutionnaire, c’est le rapport à la démocratie et à la justice. Sur ce point précisément, aucune culture et aucun modèle ne peut prétendre sérieusement à être plus vertueux que les autres, et si une comparaison devait être faite, les sociétés premières immergées dans la nature seraient sans doute de très loin les plus vertueuses.

 

La séparation entre nature et culture, que partage aussi bien l’islam que la culture dite occidentale, a trouvé son point d’aboutissement dans la mondialisation capitaliste, avec son culte du marché et du dieu argent, préparé de longue date par le monothéisme, centré autour d’un être primordial et unique détaché de la nature. Face aux ruines d’une civilisation thermo-industrielle mise en surchauffe par des néofascistes illuminés de Pékin à Washington, il reste à voir si le monothéisme, qui a tant contribué au culte et à la survie du capital, est encore capable de se renouveler et de ranimer une lueur d’espoir pour ceux qui se sont égarés dans des visions extrêmes et douteuses.


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25 réactions à cet article    


  • Étirév 22 février 13:57

    La meilleure façon d’être européen est de s’intéresser à l’Orient : Il s’agit non d’imposer à l’Occident une tradition orientale, dont les formes ne correspondent pas à sa mentalité, mais de restaurer une tradition occidentale avec l’aide de l’Orient ;
    « dans l’Orient, il y a une sagesse profonde que l’Occident ne sait pas apercevoir... l’Orient possède une vérité qui peut s’accorder avec la vérité des plus hautes traditions occidentales » (R. Guénon cité par Paul Chacornac dans « La vie simple de René Guénon »)
    NB : Avant l’organisation matriarcale, les hommes erraient d’un lieu à l’autre, étrangers au sol qu’ils occupaient.
    Les Déesses-Mères, en organisant le travail, divisèrent le sol et le délimitèrent pour les travaux agricoles. Elles donnèrent aux hommes la part de terre qu’ils avaient à cultiver. De là vint le mot « tenancier », qu’on retrouve dans le vieux mot latin « tenere » (tenir ; celui qui a).
    Mais le tenancier devait donner une part de ses produits à la Mère, à l’organisatrice, dont le rôle moral, maternel, éducateur, n’était pas producteur des biens matériels nécessaires à la vie. Il fallait donc que l’homme travaillât pour elle et pour les enfants de la collectivité. Il faisait cinq parts du produit de sa terre, en gardant quatre et donnant la cinquième à sa Maîtresse.
    Le souvenir du cinquième lot payé à la Maîtresse laisse des traces dans le mot « five », qui signifie « cinq » et dont on fait « fief ». Une ferme s’appela « quinta » chez les Ibères. Le grec « pente », cinq, forma le latin « penaere » qui signifie « payer l’impôt ».
    Egalement, le travail que représentent les quatre parts a eu des appellations restées dans les langues ; « arbé », dans les langues celtiques, veut dire quatre. De là s’est formé « arbeit » qui signifie travailler (en allemand « arbeiten »).
    « Arabe » est le nom donné à ceux qui étaient soumis à cette redevance (« arba’a » : quatre en arabe).
    Chez les Celtes, où « Vyer » signifie aussi quatre, la grange dans laquelle se gardaient ces quatre parts fut appelée « Vyer heim » (« Vyer », quatre, « heim », demeure), d’où nous avons fait « ferme ».
    Arabe ne serait pas un nom de peuple, mais un nom générique désignant celui qui travaille la terre. « Arare » veut dire labourer.
    Les Bretons étaient quelquefois appelés « arbi » (hébreu, heber, arabe), c’est-à-dire « ceux qui travaillent ».
    Avec le temps, les hommes commencèrent à trouver bien lourde leur sujétion. Ils travaillaient sur un sol dont ils n’héritaient pas (la fille seule héritait). On vit alors des hommes, plus audacieux que les autres, s’attacher à la Maîtresse et prétendre partager avec elle la redevance des tenanciers.
    Alors le cinquième donné fut divisé, et chacune de ses deux moitiés devint un dixième (la Dîme).
    C’est ainsi que Joseph, à la cour de Pharaon, régla la taxe du peuple (Genèse, XLI, 24).
    LIEN


    • sylvain sylvain 23 février 15:56

      @Étirév
      Avant l’organisation matriarcale ?? C’est quoi precisemment, cette organisation matriarcale dont vous parlez ??


    • Boaz Boaz 22 février 14:12

      L’islam, tel qu’il se présente dans ses textes fondateurs et son histoire, incarne une vision du monde fondamentalement incompatible avec les piliers de la civilisation occidentale, cette dernière étant bâtie sur la raison, la liberté individuelle et le progrès séculier.

        

      Là où l’Occident a lutté pour s’arracher aux chaînes de la théocratie médiévale, l’islam persiste à glorifier un système où la soumission à une loi divine — la charia — étouffe toute aspiration à l’autonomie humaine.

        

      Le Coran, présenté comme parole immuable d’Allah, rejette l’idée même de questionnement critique, un principe pourtant au cœur de la pensée grecque, des Lumières et de la science moderne qui ont façonné l’Occident.

       

      Regardez l’histoire : pendant que l’Occident enfantait la Renaissance, l’imprimerie, et finalement la Révolution industrielle, le monde islamique sombrait dans la stagnation après un prétendu « âge d’or » souvent exagéré, qui doit plus aux conquêtes et à l’assimilation des savoirs perses et byzantins qu’à une créativité propre.

        

      Les califats ont érigé des empires sur l’épée et la soumission, pas sur l’innovation ou la liberté. Aujourd’hui encore, les nations islamiques brillent par leur retard : PIB par habitant misérable, analphabétisme endémique, et une obsession pour des querelles théologiques pendant que l’Occident envoie des sondes sur Mars et décrypte le génome humain.


      • Seth 23 février 15:59

        @Boaz

        Je n’aurais jamais imaginé que vous puissiez dire des choses pareilles.

        Et d’où croyez que découlent les lois et les valeurs occidentales sinon du christianisme ?

        Ni art, ni culture, ni règles ni civilisations n’ont d’autres lointaines origines que religieuses.

        C’est la raisons pour laquelle les Amnesty, HRW, jugements définitifs et autres vérités soi disant premières de toute une gauche bien-pensante sont comparables à l’attitude des pères blancs « évangélisant » les « colonies » en imposant un idéal qui n’a de réelle valeur que chez eux.


      • Boogie_Five Boogie_Five 22 février 20:37

        (...) « la civilisation occidentale, cette dernière étant bâtie sur la raison, la liberté individuelle et le progrès séculier. »


        Cela n’a pas toujours été le cas. Selon votre lecture, la civilisation occidentale n’existerai qu’à partir des révolutions libérales, donc, qui ont eu lieu en Europe occidentale au XVII et XVIII ème siècles. 

        Effectivement, j’apportai un point de vue plus large qui comprenait aussi la période médiévale où le respect de la raison, de la liberté individuelle et du progrès séculier qui sont disons...plus discutables. 

        Mais même en réduisant l’Occident à son histoire contemporaine, avec comme point de départ les révolutions nationales bourgeoises et libérales, cela a eu lieu aussi dans des pays du monde arabo-musulmans et au-delà. L’occident n’a pas eu le monopole des révolutions nationales qui ont abrogé le droit féodal. 

        Il faut se réveiller, nous ne nous sommes plus au XIXème siècle à l’époque de l’Europe industrielle et triomphante, qui pouvait donner des leçons à la terre entière et pouvait se permettre de l’exploiter gratuitement.


        • SilentArrow 23 février 07:12

          Tous les moyens semblent bons pour faire avaler cette saloperie d’islam aux masses occidentales.

          Le but ne serait-il pas de constituer un califat de Berlin qui pourrait aller reconquérir tout le pourtour de la Méditerranée au nom de l’abominable idole des Bédouins et pour la plus grande joie des puissances financières ?


          • mmbbb 23 février 08:37

            le paragraphe avant la conclusion est incompréhensible .

            Le racisme envers la culture arabo-musulmane" , j ignorais qu il y avait un racisme culturelle !

            Les personnes doté d un minimum de culture et de curiosité intellectuelle reconnaissent la splendeur de la période abbassside .

            Et les maisons de la sagesse a Babylone n etaient pas saccagées telles les bibilothèques ecoles dans nos banlieues .

            Dans la fresque de Raphael « l ecole d Athéne  » Averroes est représenté . La science arabe n etait pas occulté bien qu il s agisse d une fresque dans un lieu saint catholique . Et bien que certains affirment que la science arabe ait ete niée .

             la culture dite occidentale, " , encore du wokisme , un argument de débile .

            Abruti de l EDUC , le hiatus fut la renaissance !! et la civilisation arabe cessa .

            Le haut moyen age , le nom de Francois Viete te paraît etranger !

            Si tu es , tu le dois à la Renaissance .

            et le mot fascisme a ete employé , on est sauf .

            Les arabes comme les chinois onté ete de grands marchands , et la route de la soie a ete un lien de l expansion de l Islam. Et des que les échanges se sont développés , la monnaie fiduciaire se créa , Déja en Chine puis vers l an 1200 la monnaie papier et ensuite chaque empire ou etat frappèrent sa monnaie ,

            Samarcande fut le foyer de plusieurs religions dont les musulmans ( les omeyades ) ......

            j ai survolé cet article mais il me semble que cet auteur émérite ait fait l impasse sur l expansion de l islam .

            et simple rappel l expansion de l empire ottoman a été stoppé à la bataille de Lepante 1572.

            Vous êtes de l EDUC DUC TROU DUC n il n est point étonnant que vous écrivassiez une tel article ..

            Puisque vous reniez tant notre civilisation capitaliste vivez comme Diogene dans un tonneau :

            rigolo . Tu n auras pas de surchauffe thermodynamique en hiver !!

            " civilisation thermo-industrielle mise en surchauffe par des néofascistes illuminés de Pékin à Washington," 

            Je vais garder cette lumineuse phrase , cela vaut son pesant d or !!

            Il n est pas étonnant que notre pays n est plus qu une ombre , il est vrai comme l affirme Brighelli , l eductaion nat est une usine a fabriquer des cretins , Tu en es la preuve ,


            • Seth 23 février 16:05

              @mmbbb

              Vous ignorez qu’il y ait un racisme culturel ? Où avez vous les yeux ?

              Et l’acculturation générale agressive suivant les idées de l’Occident chrétien, vous ne la voyez pas ?  smiley

              Hors de tout jugement « d’invasions » (c’est un autre sujet) quand on commence comme cela on ne peut pas aller bien loin. Et « l’aryanisation » systématique, c’est pour quand ?

              Vous noterez que je ne parle pas de « tare » en ce qui vous concerne.


            • mmbbb 24 février 09:29

              @Seth tu peux me traiter de tare et venant toi ce ne serait qu un doux compliment .

              et je me repete 

              «   la culture dite occidentale, » , encore du wokisme , un argument de débile ." 

              et il faut une débilos de l educ pour ecrire ceci .

              et pour combler ton cerveau vide 

              en 846 les sarrasins mirent à sac Rome et le Vatican

              et en 1453 , les Ottomans ecraserent les Byzantins .

              A part d etre con Seth ,


            • mmbbb 23 février 08:51


              « Même à l’apogée de leurs empires coloniaux, au siècle dit des « lumières », les puissances européennes restaient encore émerveillées par les splendeurs de l’Empire Ottoman. L’orientalisme, bien qu’il soit une vision déformée et instrumentalisée par la domination coloniale, trahissait aussi une forme d’admiration pour la culture arabo-musulmane, ,,,,, « 


              De quels empires ? En ce qui concerne notre pays , c est apres seulement la premiere guerre mondiale que la France a eu la maitrise de son empire , le Maroc en l occurrence ,

              Et c est lors de cette guerre de 14 18 que l empire ottoman chut , Et les accords de Sykes Picot libera du joug des ottomans ces regions du moyen orient , La domination coloniale n est pas le seul apanage des pays de l Europe ,

              L Espagne fut sous la domination omeyyade pendant pres de 700 ans ,

              C est un sacre bordel dans ta tête !!


              • SilentArrow 23 février 14:42

                @mmbbb

                Cet article c’est un peu comme la sauce destinée à faire passer le poisson.
                Poisson pourri en l’occurrence, et qui empoisonne l’atmosphère de ses miasmes.


              • SilentArrow 23 février 14:52

                @Boogie_Five

                 

                L’islam est une religion occidentale

                Faudrait d’abord que l’islam mérite l’appellation de religion.

                Une religion, il est plus difficile d’y entrer que d’en sortir. Une secte, c’est le contraire. L’islam, on y entre en blatérant quelques imbécillités devant témoins ensuite, on est menacé de mort si on veut en sortir.

                Il est scandaleux que cette secte malfaisante ait pignon sur rue en Europe. Elle devrait être combattue, ses mosquées rasées et ses prêcheurs considérés comme des agents d’une puissance étrangère qui nous a déclaré la guerre, et confiés aux services secrets qui sauraient comment en disposer.


                • Seth 23 février 16:08

                  @SilentArrow

                  J’espère en vous lisant que vous allez tous les dimanches à la messe pour prier que Dieu vous débarrasse de toute « secte » qui ne serait pas la votre.  smiley

                  On rigole bien ici.


                • berry 23 février 16:16

                  @SilentArrow
                  C’est ce que la Chine fait avec les ouïghours, elle a pris le problème à bras-le-corps.
                  Elle y a rajouté des séances de rééducation pour réadapter les islamistes à une vie civile normale. Beaucoup d’entre eux en conviennent après coup, les principes moyenâgeux et violents de l’islam ne sont pas compatibles avec une vie sociale apaisée et bénéfique pour tous.
                  En Europe, le problème est plus simple à résoudre, il suffit de renvoyer chez eux les immigrés musulmans, ils n’ont rien à faire chez nous. Les européens ont été victimes d’une escroquerie politique, ils n’ont jamais donné leur accord à cette invasion migratoire.


                • berry 23 février 16:22

                  @Seth
                  Les français qui vivent dans les quartiers envahis ne rigolent pas, eux, ils ne pensent qu’à déménager pour fuir la promiscuité qui leur est imposée, avec son cortège de violence et d’insécurité.
                  Ca ne doit pas être votre cas, apparemment vous vous en fichez.


                • Seth 23 février 16:39

                  @berry

                  J’ai vécu 10 ans dans un quartier « envahi ». Et à part ça ?


                • berry 23 février 16:40

                  @Seth
                  Retournez-y.


                • SilentArrow 23 février 17:52

                  @Seth
                   

                  J’espère en vous lisant que vous allez tous les dimanches à la messe pour prier que Dieu vous débarrasse de toute « secte » qui ne serait pas la votre.

                  Je ne fais partie d’aucune secte et je n’ai pas d’idole à implorer.

                  Ce sera eux ou vous et le temps joue contre vous. Vous rigolerez moins quand vous vous en rendrez compte.


                • Phil 23 février 18:46

                  @SilentArrow
                  « Une religion, il est plus difficile d’y entrer que d’en sortir »
                  Pour les chrétiens, on ne demande pas l’avis de l’enfant pour le faire entrer par le baptême, pour les juifs on te mutile 8 jours après être né on te demande pas non plus ton avis. Pour y entrer c’est pas très difficile, c’est une obligation que l’on t’inflige, avec par la suite tout le conditionnement éducatif qui va avec, comme pour l’islam. Pour sortir du judaïsme c’est pas aussi simple qu’il n’y paraît : http://communauté-juive-montpellier.fr/faq/peut-on-renoncer-a-son-judaisme/


                • SilentArrow 24 février 01:43

                  @Phil

                  Je parlais des adultes qui se convertissent.

                  Pour les enfants dont les parents choisissent la religion sans leur demander leur avis, il y a tout de même cette menace de mort pour apostasie unique à l’islam.

                  Les chrétiens et les juifs de naissance peuvent toujours choisir de quitter leur religion quand ils veulent. Il peut y avoir des obstacles d’ordre social, mais pas de peine de mort.


                • SilentArrow 24 février 07:28

                  @Boogie_Five

                  Le judaïsme est une religion orientale. Il a profondément influencé l’Occident à travers le christianisme qui en a véhiculé certains concepts.

                  Par exemple : le concept de temps linéaire, une création, une fin du monde. Alors que dans pratiquement toutes les autres cultures il y a une conception périodique du temps, des cycles qui s’emboîtent dans des cycles.

                  Si le christianisme se greffe sur le judaïsme, il a été profondément hellénisé et romanisé pour devenir une religion occidentale.

                  L’islam, issu de la même souche judaïque s’est au contraire re-bédouinisé pour devenir une idéologie de chauffeurs de chameaux, totalitaire, tiermondisante et mortifère.


                  • Boogie_Five Boogie_Five 24 février 22:04

                    (...) les différents courants du monothéisme ne se sont pas développés dans des couloirs séparés et hermétiques, autour d’identités culturelles bien tranchées et qui s’opposent, vouées à s’exterminer.


                    Pour le côté bédouin :

                    Les peuples arabes sont devenus très vite minoritaires dans les empires musulmans, la dynamique de l’islam à l’époque médiévale et moderne est justement sa faculté de s’adapter à différentes populations et cultures. Les malaisiens et les bosniaques sont-ils aussi devenus des bédouins ? 


                    Pour les chauffeurs de chameaux : 

                    C’est une image d’Epinal traduit très mal la réalité. L’islam s’est développé principalement dans les villes. Le commerce caravanier met en relation des espaces urbains, qui a l’époque étaient bien plus florissants qu’en Europe. Ce n’est qu’à partir de la « renaissance médiévale » de l’Occident au XIIIème siècle, qu’un équilibre revient peu à peu entre les deux rives de la Méditerranée. Et la chute de l’empire Ottoman n’intervient qu’au début du XXème siècle ! Et encore, il a fallu les coups de butoir de la Première Guerre mondiale. 

                    Tiermondisante : 

                    Effectivement, la conférence de Bandung a bien eu lieu en Indonésie, en 1955 ! Mais je pense pas que les pays musulmans soient majoritaires dans le Sud. En intégrant la Chine, l’Inde et le Brésil, ça devient plus compliqué. Et il y a aussi des gros pays chrétiens dans le Sud : le Mexique, le Congo RDC, l’Ethiopie... Pas si simple, donc. 

                    Mortifère : 

                    Pour le moment le record de génocide est disputé entre les régimes fascistes et communistes. Les pays musulmans restent sur le banc de touche pour le moment et ne jouent pas vraiment dans la même catégorie. Parmi les pays musulmans, il n’y a que la Turquie qui a vraiment procédé à des exterminations de masse, envers les arméniens et les grecs. Il y a aussi les indonésiens, mais envers les communistes... Et enfin au moment de la partition de l’Inde en 1947, et de l’indépendance du Bangladesh envers le Pakistan, en 1971. 

                    Totalitaire : 

                    Le concept de totalitarisme est pour le coup bien occidental. Et vraiment pas adapté à la religion monothéiste en général. C’est plutôt appliqué aux idéologies modernes ou dans le cadre d’états-nations. 


                    • SilentArrow 25 février 01:34

                      @Boogie_Five
                       

                      Pour le côté bédouin :

                      L’islam est vecteur d’arabisation (pour ne pas dire d’arabaisation). Le Bédouin, voleur de grand chemin, prospère dans le chaos. Il a horreur de l’ordre, de la civilisation, des villes, des monuments, de l’autorité. Ce côté Bédouin s’est encore manifesté lors des émeutes toutes récentes. L’islam casse et salit tout ce qu’il touche. L’islam est de plus vecteur de mariages consanguins, une coutume de Bédouins qui baisse le QI moyen de la population et la rend plus réceptive aux divagations du Coran.
                       

                      Pour les chauffeurs de chameaux :

                      Les invasions hilaliennes de l’Afrique du Nord en sont la démonstration. La région a été ramenée à l’âge du chameau. Les pierres des routes phéniciennes ou romaines, inutiles aux chameaux, ont été arrachées pour construire des remparts ou pour poser les casseroles des feux de camp. C’est Ibn Khaldoun lui-même qui le dit. Et la pisse de chameau est encore utilisée comme remède dans certains pays du Golfe.
                       

                      Tiermondisante :

                      Sur plus d’un milliard d’abrutis, il n’y a pas un seul prix Nobel de physique. Le zéro que les Arabes se vantent d’avoir inventé sert à cela : à compter leurs prix Nobel de physique.
                       

                      Mortifère :

                      Convertissez-vous à l’islam, puis déclarez publiquement que vous en sortez et vous connaîtrez le sort de Salman Rushdie.
                       

                      Totalitaire :

                      Mein Korampf n’a rien à envier à Mein Kampf. D’où l’admiration d’Hitler pour cette infâme idéologie.
                       
                      Et finalement :
                      Il est de bon ton de nos jours d’accuser l’Occident de tous les maux de la planète. Ceux qui considèrent l’islam comme faisant partie de l’Occident vont-ils rectifier leurs tirs pour les diriger en même temps sur l’islam ?

                    • SilentArrow 25 février 01:40

                      @Boogie_Five
                       

                      Parmi les pays musulmans, il n’y a que la Turquie qui a vraiment procédé à des exterminations de masse, envers les arméniens et les grecs.

                      Vous n’avez jamais entendu parler des millions d’hindous massacrés lors de la conquête et de la colonisation de l’Inde par les rastaquouères islamiques ?

                    • SilentArrow 25 février 03:25

                      @Boogie_Five
                       

                      Les malaisiens et les bosniaques sont-ils aussi devenus des bédouins ?

                      J’ai travaillé en Indonésie. Il est loin le temps où l’on voyait les Indonésiennes dans leurs splendides robes traditionnelles. Ces vêtements ont été progressivement remplacés par d’affreuses tenues de Bédouins.
                      Ce changement est évidemment financé par les pays du Golfe qui y ont également introduit la prostitution halal à l’usage de leurs ressortissants en chaleur.

                      Pour le peu que je connaisse de la Malaisie, la ré-islamisation et la ré-arabisation y est encore plus rapide.

                      L’Indonésie, c’est spécial. D’abord, c’est un des rares pays qui a été conquis pacifiquement par l’islam. Un islam qui y était resté approximatif et empreint de coutumes animistes et de croyance hindouistes. Jusqu’au moment où Sukarno a créé le mouvement des pays non alignés. Cela n’a pas plu aux USA qui, avec l’aide de l’Arabie Saoudite, ont entrepris de « réislamiser » l’Indonésie en y envoyant des armées d’islamopithèques. Maintenant que le ver est dans la pomme, l’Indonésie s’enfonce lentement dans l’absurdité et le fanatisme islamique.

                      Un exemple, la capitale Jakarta avait élu un gouverneur d’origine chinoise, et comble de l’horreur, chrétien. Il avait été élu à cause de sa bonne réputation et de ses compétences. Les islamistes, qui estiment que les mahométans ne devraient jamais obéir à un kouffar, étaient furieux. Ils ont réussi à le faire condamner à la prison pour blasphème.

                      Un autre exemple : la prostitution halal. Comme dans tous les pays d’Asie du Sud Est, la prostitution est illégale mais florissante. Les Saoudis sont parvenus imposer, pour leur bénéfice, la prostitution halal, celle qui plaît à la Bête de la Mecque : le type épouse une "bonne mahométane" le soir et lui remet sa dot. Il passe la nuit avec elle et la divorce le lendemain.

                      L’Indonésie est sunnite, mais le pays n’a jamais vraiment été arabisé et l’islam qui s’y pratique est encore étonnamment cool. J’aime beaucoup ce pays et ses gens, même si, ces derniers temps, les primates barbus « éduqués » en Arabie commencent à empoisonner l’air.

                      Mais les jeunes ont inventé un contre-poison qui fait hérisser la barbe des barbus et leur donne des crampes d’estomac : le dangdut.

                      Le dangdut c’est un spectacle musical populaire : une chanteuse obligatoirement sexy, et un orchestre qui comprend un tabla et n’importe quels autres instruments. Ce n’est pas un truc imaginé pour attirer les touristes. Les spectateurs sont pratiquement tous des Indonésiens. Quand j’y allais, c’était toujours accompagné par des locaux, des fois qu’un militaire me demande ce que je foutais là.

                      Voici quelques exemples.

                      Ici c’est pour collégiens donc ça reste prude. Les filles en uniforme viennent des écoles de l’état ; celles en peaux de boudin islamiques viennent des écoles coraniques. Remarquez trois pisse-vinaigres qui regardent d’un air réprobateur les autres s’amuser.

                      Celle-ci à certains moments, semble s’apprêter à foutre le feu à la salle, mais elle se retient, cela ne dure que quelques secondes quelques fois vers la fin, sous le regard placide des militaires omniprésents.

                      Doigt d’honneur aux islamopithèques. Ce chant encourage les jeunes à ne pas boire d’oplosan, une boisson faite d’alcool frelaté et d’épices que les gamins boivent jusqu’à tomber inconscients pour montrer qu’ils en ont. Les prêcheurs ne peuvent donc rien reprocher à ce morceau.

                      Un peu plus suggestif. Remarquez les enfants assis au bord de la scène. Les gens viennent en famille.

                      Il y a des exemples assez étonnants qui simulent carrément le coït et dont je ne donne pas les liens par crainte de me faire virer pour atteinte aux bonnes mœurs, la barre de tolérance pour ce genre de spectacle étant plus basse ici que là !!!

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