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Accueil du site > Tribune Libre > Les grands mythes, croire en la science

Les grands mythes, croire en la science

La science est devenue l’un des mantras du débat public, telle une déesse abritée des hommes et de leurs errements. Elle serait immaculée, pure recherche de la vérité au service du bien de l’humanité.

Cette conclusion viole l’histoire, car la science, elle ne suffit pas à améliorer le sort des hommes, elle peut et, a été manipulée et surtout, ces dernières années, le système d’attribution des fonds a rendu les institutions scientifiques sensibles au biais de financements.

La science est créditée des formidables progrès des derniers siècles.

Le trajet de l’homme sur Terre commence il y a des centaines de milliers d’années. Mais, depuis dix mille ans, avec l’invention de l’agriculture, l’homme entre dans l’histoire. Durant ces millénaires, sa condition dans cette vallée de larmes resta misérable, dépendant des cycles naturels et du lent progrès dans la sélection des semences. Tel Sisyphe avec son rocher, l’humanité tentait de progresser, mais à chaque génération tout était remis en question et personne ne savait si ses enfants vivraient mieux ou moins bien.

Puis, vers 1700-1800, commence le phénomène connu sous le nom de première révolution industrielle, bientôt suivi de la seconde et de la troisième. En corollaire, l’humanité est mieux nourrie, mieux approvisionnée en biens de consommation (Vêtements, chaussures, puis bientôt voiture). Grâce aux progrès de la médecine, elle passe d’un milliard d’humains sur terre en 1800 à huit aujourd’hui.

 

Période

PIB par habitant estimé

Remarques historiques clés

An 1

 450 $

Économie agraire, croissance quasi nulle.

1000

 450 $

Stagnation prolongée, notamment en Europe médiévale.

1500

 550 $

Début des explorations européennes, croissance modeste.

1600

 600 $

Essor des empires coloniaux, croissance lente.

1700

 650 $

Premiers signes de la révolution industrielle en Europe.

1820

 700 $

Révolution industrielle en cours, début de la croissance soutenue.

1870

 900 $

Expansion industrielle, urbanisation, progrès technologiques.

1913

 1 500 $

Avant la Première Guerre mondiale, apogée de la première mondialisation.

1950

 2 100 $

Après la Seconde Guerre mondiale, reconstruction et début des Trente Glorieuses.

2000

 6 000 $

Mondialisation accélérée, développement des technologies de l'information.

2018

 11 000 $

Croissance rapide des économies émergentes, notamment en Asie.

 

Source principale : Angus Maddison, The World Economy : A Millennial Perspective, OCDE, 2001i.

 

On constate une stagnation durant l’Antiquité où les améliorations compensent à peine la fin de l’optimum climatique romain, puis un certain progrès durant la Renaissance, lié au déploiement des moulins, nous y reviendrons. Enfin une envolée des chiffres entre le XIXe et le XXe siècle. Il a bien fallu expliquer de tels progrès, et la doctrine actuelle privilégie l’invention de la méthode scientifique comme facteur à l’origine d’une telle révolution dans les affaires du monde. L’idée est admettons-le, séduisante, mais rappelons-nous que la science ne fait pas tout. Si les thèses suffisaient à produire du développement humain, la Grèce ou Rome auraient mis en service les machines à vapeur et les théories des savants atomistes. À ce jour, les archéologues n’ont pas mis en évidence des centrales nucléaires ou des voies de chemin de fer datant de cette époque. On peut le déplorer, mais c’est ainsi ! Malgré le formidable travail des savants d’Alexandrie, le fellah du temps de Cléopâtre attendaient toujours la crue du Nil.

Au contraire, l’amélioration des conditions de vie à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance, marque la volonté de s’approprier de nouvelles sources énergétiques comme la puissance de l’eau et du vent. Aucune science nouvelle, ou si peu dans ces innovations, les Grecs, les Romains auraient pu installer ces fouloirs, ces moulins. Les grands navires à voile de l’Europe du XVe au XVIIIe siècle, auraient été à la portée de l’Antiquitée. À condition de le vouloir, et les sociétés esclavagistes du bassin méditerranéen n’en avaient pas l’usage.

Pas davantage que la Chine, l’Inde ou le Moyen-Orient, partout après un brillant démarrage, la technique stagne à un niveau suffisant pour assurer l’extraordinaire richesse d’une élite, sans égards pour l’extrême misère du reste de la population. Est-ce un hasard si le matérialisme historique marxiste parlera de lutte des classes, propos certes frappant de justice pour décrire l’appropriation permanente de la plus valeur de la société par un groupe social étroit. La technologie de l’exploitation inventée, pourquoi se risquer dans les chemins incertains du progrès technique ? Comme le disait Orwell :

En résumé, une société hiérarchisée n'était possible que sur la base de la pauvreté et de l'ignorance.

Message bien reçu, il fallait un minimum technologique pour assurer les luxes de la classe supérieure, mais surtout ne pas la remettre en question. La Grèce, Rome, la Chine portent cela au dernier degré, la civilisation arabe reprendra la martingale avec une composante commerciale plus marquée liée à son contrôle des routes de la soie qui permet l’enrichissement d’un réseau urbain et l’achat ou le pillage d’esclaves dans les margesii.

Toutes disposent de lettrés, de savants, et l’extraordinaire floraison d’innovation chinoises au moment de la flotte de Zheng Heiii démontre le potentiel inventif de la Chine ancienne si la volonté avait été là. Oserait-on penser l’inverse des Romains, des Grecs ou des Arabes ?

Nous avons donc une première nuance : le changement ne réside pas dans la technologie, mais dans la liberté accordée à la technologie pour se mettre en place. Ainsi, la Chine des Ming restreint le progrès et l’esprit critique pour préserver la structure politique existanteiv. Nous voilà bien loin de la fameuse méthode scientifique, innovation occidentale ayant permis d’accéder au monde moderne avec ses progrès et ses promesses de futur encore plus brillant.

En réalité, l’Occident fut probablement victime de sa fragmentation. Contrairement aux autres États, puissants et centralisés, le pouvoir politique manquait des moyens pour réprimer. Préoccupé par ses rivaux des États concurrents, perpétuellement en guerre, l’Occident ne pouvait aussi faire la guerre à ses peuples et, au contraire, le laisser-faire (certes relatif) accordé aux savants, aux marchands et aux entrepreneurs permettait de développer de nouvelles ressources fiscales vitales pour des États toujours désargentésv.

Le "progrès" occidental naît alors d’une configuration politique et sociale particulière et non d’une exceptionnelle capacité inventive. On s’entraîne plus facilement au marathon dans la rue que dans une cellule de prison.

Reste, nous dira-t-on, que sans science, pas de machine à vapeur, pas de trains, pas d’avions… Certes, mais revenons là aux bases. Combien de thèses sur la vapeur avant Newcomen, Watt et Stephenson ? En réalité, ils se sont surtout appuyés sur un lent travail d’ingénierie fait d’essais et d’erreurs, comme l’ont fait les artisans créateurs des moulins de la Renaissance. Les chercheurs qui cherchent, on en trouvait, se concentraient dans la théologie, la philosophie et autres sciences ésotériques bien utiles pour nourrir le discours dominant dans la société, mais dont la contribution à l’industrie humaine semble limitée.

En ce sens, l’université fut surtout ce que Michel Foucault nommait un discours de pouvoir, pouvons-nous le reprocher ? Les gouvernants doivent s’assurer de leur capacité à gouverner et la légitimité s’obtient plus facilement par la construction d’une vision du monde partagée par la société que par l’envoi de la troupe. Pour les marxistes, l’extraordinaire foi des constructeurs de cathédrales relève sûrement d’une forme d’aliénation mentale, Marx parlait d’opium du peuple, mais il assurait le pouvoir des papes et des rois, construisait des merveilles d’architectures. Les horreurs de la guerre de Trente Ans doivent nous faire réfléchir aux charmes de la paix et du narratif partagé.

Ce fut longtemps le rôle de la première des sciences : La théologie, qui attirait d’ailleurs souvent les meilleurs esprits. On peut pourtant s’interroger sur le lien entre celle-ci et les progrès matériels accomplis durant les derniers siècles. Le croyant m’accordera que si Dieu existe, nous ne l’avons pas vu revenir en gloire sur terre pour distribuer des engrais chimiques. Ceux-ci, nous les devons à Fritz Habervi, pourtant pas un zélote engagé du progrès humain.

 

On le constate, il y a eu un glissement de l’ingénierie vers le concept de science, comme une récupération du crédit public de ces innovations pour retremper la crédibilité du discours dominant. On comprend le politique, comme nous l’avons vu, la paix, la concorde civile à ses charmes, mais la démocratie exige que nous nous interrogions sur les fins poursuivies, surtout lorsque les procédés relèvent de l’extorsion de consentement.

On peut finalement faire dire beaucoup de choses à la science et la valeur performative du langage permet nombre d’errements. La théologie produisit de remarquables constructions intellectuelles et, malgré nombre de disputatio, fut-elle conclusive ?

Nous n’avons pas vu Dieu revenir sur terre pour cautionner ces travaux. Surtout, in fine, cette science ne parvint pas à enrayer le catharisme ; il fallut envoyer Simon de Montfort et l’inquisition à la rescousse de la sciencevii, leurs arguments pesaient plus. En Allemagne, la politique de Richelieu assura le succès des luthériens, pourtant dans l’erreur selon les canons de l’église, et finalement la cause de dieu eût davantage besoin de fondeurs de canons que de brillants exégètes de la Bible. La science marxiste et Dzerjinskiviii restaient à inventer. Heureusement, ces progrès furent faits pour nous permettre de bénéficier des remarquables travaux de Lysenkoix, l’humanité accédait au bonheur. Comme on le voit avec le lysenkisme, avec le soutien étatique et une propagande bien organisée, la science, bonne fille, sait conclure comme le demandent les commanditaires.

D’ailleurs, admirons les travaux de l’Institut Kaiser Wilhelm d’Anthropologie, de Génétique Humaine et d’Eugénisme (IKW), plus tard repris et approfondis par la SS. L’anthropologie fut mise au service de la thèse politique du peintre autrichien et ce consensus scientifique inattaquable (Il avait le soutien de Reinhard Heydrichx, remarquable professionnel de la répression) permit de gazer six millions de personnes. Le consensus scientifique avait triomphé et il ne saurait d’ailleurs être attaquéxi.

 

Après de si brillantes "réalisations", le simple retour de l’argument du consensus scientifique dans les médias devrait interroger des sociétés traumatisées par la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences. Comme nous l’avons vu, la science est bonne fille, pas à soldats, mais à subventions, et les scientifiques sont des hommes comme les autres. Loin de vivre dans un monde éthéré de pure vérité et de recherche des terres inconnues de la nature, ils sont sensibles à l’argent, à l’orgueil, à la gloire médiatique.

Pourrions-nous remplacer les néphrologues devenus experts covid par Gobelineau ou Chamberlain sur les plateaux de LCI ? Hélas, oui, et ils disserteraient pendant des heures sur la forme des crânes qui démontre la supériorité de l’aryen sur le juif, ennemi de la civilisation, avec aussi peu d’objections que n’en ont rencontré les zélateurs de l’inoculât Pfizzer. Qu’avons-nous appris ?

Pourrions-nous reprendre les théories de ces gens comme le sont les théories du GIEC dans les médias ? Le Völkischer Beobachter confirme : nos médias modernes pratiquent aussi le bombardement de la thèse à la mode. La directrice de Radio Francexii utilise en tout cas les mêmes procédés pour faire taire les voix discordantes avec le discours officiel. Elle possède, espérons-le l’expertise suffisante pour certifier chaque mot d’un discours qu’elle défend avec des moyens aussi infâmes, mais la lecture de son CVxiii n’a pas permis d’en trouver la trace.

Oserais-je conjecturer que la situation est la même dans l’ensemble de nos médias et que le consensus scientifique semble plus une construction du monde de la communication qu’une réalité objective. Comment, sinon, expliquer des initiatives comme CLINTELxiv, l’association française des climato-réalistes ou nombre d’autres sommités scientifiques dont le discours est rendu inaudible ? Il est surprenant de constater combien Claude Allègre devint vite fou, une fois qu’il entreprit de défendre la mauvaise cause. Il n’avait sûrement aucune connaissance scientifique.

On le constate, il existe un biais de sélection médiatique sans lien avec la science, mais soutenu par les subventions d’État aux médias (6 mds par an en France) ou aux ONG. La Commission européenne est d’ailleurs championne dans ce domainexv. Les résultats suivent alors selon les principes de la pure sophistique les fonds alloués. Merci Docteur Goebbelsxvi et monsieur Bernaysxvii la science de la propagande est parfaitement fonctionnelle. Comme quoi, la science progresse ! (Mais curieusement, une fois encore, les praticiens n’ont pas rédigés de thèses !)

Surtout, la réforme des financements de la recherche, par projet et non par budget, mais par projets, rend les labos dépendants d’attributions régulières faites par des commissions administratives, des ONGxviii ou des entreprises privées. L’absence de financement pérenne garantirait-elle la soumission ? Si l’on peut se réjouir que le laboratoire de Monsieur Chavalarias soit bien financé, il est possible de s’interroger sur les chances de succès d’un dossier allant contre les conclusions du GIEC. Les voies discordantes au consensus scientifique sont des gens souvent juste à la retraite ou proche de celles-ci. Cette pyramide des âges doit nous alerter sur les pressions exercées au sein du monde universitaire.

En réalité, nous avons eu avec la création du GIEC la mise en place d’un système de rétroaction diablement efficace : Le GIEC cautionne des travaux soutenant ses thèses ; ensuite, le fait d’être repris par le GIEC permet d’obtenir des fonds auprès des agences de recherche nationales. Cela se nomme un biais de financement. Exactement ce qu’une science neutre à la recherche de la vérité devrait chercher à éviter. Mais alors, adieu carrière, financements et honneur. Il faudra revenir aux financements étatiques normaux, et affaiblis par des décennies de politiques néo-libérales, ceux-ci sont maigres.

Faut-il alors s’étonner de ce consensus ? Si on cherche, on finit par trouver, quitte à s’arranger avec les faits comme l’université d’East Anglia semble l’avoir fait. Mais, rassurons-nous, en tout bien tout honneur. Seulement, peut-on éclairer un débat démocratique avec une science aussi biaisée. La fameuse phrase de Voltaire devrait nous hanter :

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. »

Nous en sommes loin et chacun sait à quoi s’en tenir, nos dirigeants nous l’ont dit : il nous est interdit de dire ce avec quoi ils ne sont pas d’accord. Ils possèdent les moyens de contrôler universités et laboratoires. Alors, bien sûr, nous devons croire aux bonnes intentions de ces gens, mais, dans mes heures d’angoisse, un doute affreux me saisit.

Nous avons échoué à contrôler les attributions de fonds à la recherche qui, comme les subventions médiatiques, devraient être soumises à des jurys ou à un contrôle citoyen. Tous les leviers de commande sont aux mains d’une classe étroite, sûrement au service de ses propres intérêts.
Seulement, le jour où ceux-ci exigeront un nouveau bouc émissaire, combien de personnes devrons-nous tuer ou injecter au nom de la "SCIENCE"xix ?

 

ii Braudel,F (1987).Grammaire des civilisations, Arthaud.

xReinhard Heydrich — Wikipédia

et pour les œuvres complètes de l’individu : Saviez-vous que... : août 2014

xiLes juges de Nuremberg ne furent pourtant pas sensible à ce travail, comme quoi une bonne corde peut réviser les théories scientifiques.

xixJuste par curiosité, calculez la différence en nombre d’humains entre la population actuelle et la recommandation de ces gens :
Georgia Guidestones — Wikipédia


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35 réactions à cet article    


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 6 mai 13:03

    Mes salutations

    99% des humains croient sans rien en savoir que nous avons des buts à atteindre.

    Or ceci est faux car nous ne le voyons pas mais ne faisons que essayer de fuir la vie

    0 je suis né

    1 je fuis 

    2 je ne le sais pas même adulte

    3 que fuis je ? 

    4 je ne sais pas

    5 je veux le bonheur

    6 quête de celui qui a le malheur pour compagne, j’idéalise in contraire imaginaire, irréel

    7 j’imagine des buts mirifiques à mon niveau, bonheur, argent, possessions , pouvoir, être un être spirituel réalisé..enfin etc = souffrance, haine, désespoir

    8 hier c’était nul

    9 aujourd’hui pas terrible

    10 mais demain que le monde se tienne prêt et il va voir de quoi je suis capable..MOI enfin MOA

    11 ca marche un peu des fois, mais jamais par rapport à ce que j’attends sauf si c’est pour abris, nourriture, vêtements enfin tout ce qui est pratique, pour le reste rien ne marche

    12 je suis mort

    13 c’est ça que je fuis..à part le suicide ??? c’est notre route, celle de la souffrance auto créée jamais comprise ni résolue

    et la science, enfin la pseudo, celle des moteurs est juste ça marche

    et bien c’est un moyen, un outil nous croyons y être pour quelque chose or non, cela vient de notre programmé innées d’analyse appelle pensée, sorte de mini univers qui a échoué pour la vie, mais fait des machines

    elle est partie intégrante du drame humain, elle se prendrait pour le sens, le moyen devient le sens ? ça ne marche pas

    Question posée à David Bohm, spécialiste en mécanique quantique

    si vous aviez le choix et reveniez en arrière que feriez vous avec ce que vous avez appris ?

    Je ne sais pas, mais pas de la science elle est partie intégrante du probleme humain..

    mes respects

    14 ? when did we turn into nut bars 

    15 pourquoi avoir choisit, il y a des milliers d’années le mauvais chemin, il y a un bon chemin, un chemin juste que nous ne pouvons choisir

    enfin etc


    • Jules Seyes Jules Seyes 6 mai 13:25

      @Julian Dalrimple-sikes
      Beaucoup de gens ont besoin de croire à une destinée.
      Ca les rassures.


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 6 mai 13:36

      @Jules Seyes

      Bonjours, oui tout à fait.


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 7 mai 13:58

      @Julian Dalrimple-sikes
      Vous pourrez allonger la liste aussi longtemps que vous voulez
      si et seulement si le point 11 reste acquis.


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 8 mai 10:56

      @Sylfaën.H.

      Salut, le seul point acquis absolument est le 12..demain je suis mort

      c’est le refus absolu de ça qui nous rends déments et mauvais car ceci produit de terribles souffrances ..un absolu ne se refuse pas, il se vit...avec passivité consciente


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 8 mai 11:58

      @Julian Dalrimple-sikes

      bien sur si le 12 existe en absolu, le 1 aussi


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 8 mai 14:18

      @Julian Dalrimple-sikes

      abris, nourriture, vêtements enfin tout ce qui est pratique

      Il s’agit de nécessités : ETRE, first, d’abord, primo, avant que de DIRE.
      Il est demandé depuis 1933-(disruption des banques) à l’Economie de se re-écrire. Elle a toujours cette Clé dans la main, l’Autre en mains des populations : « Elles ont a participé à la résolution de leurs problèmes » A.Guterres avec TCSPFrançois.
      L’écriture d’une Economie qui ne compterait pas qu’en code-FRIK mais aussi en (quantité)[individu,i], (empreinte)[surface,L2], et contenu)[kg,L3] résout avec des règle-de-3, simplement.
      ETRE d’abord : Que populations existent, en-Ordre, se-Constituent, avant DIRE.
      Elles ont une place qui attend à l’ONU. Comment :- ?

    • xana 6 mai 13:45

      Je ne crois pas que « beaucoup de gens ont besoin de croire à une destinée ».

      Je pense surtout, après presque 80 ans à les fréquenter, que leur besoin est surtout de se sentir « comme tout le monde ». C’est à dire communiste ches les communistes, facho cez les facho, dévôt chez les dévôts, etc...

      Ma famille était profondément chrétienne, du moins c’est ce que je croyais. J’ai été le premier à quitter le cocon de la « bien pensance ». Mais peu à peu j’ai observé que ce cocon ne devait rien à leur besoin de croire, mais tout au besoin de ne rien avoir d’original dans leurs conceptions.

      Oui, je le dis souvent ici : Les hommes ne sont en réalité que des singes habillés, mais des singes tout de même. On parle beaucoup de notre « intelligence » à cause de quelques génies, mais 99% d’entre nous ne sont pas plus malins que nos cousins chimpanzés...


      • xana 6 mai 13:52

        Ceci dit j’ai été ingénieur et chercheur dans ma vie. J’ai un profond respect pour la science dans tous les domaines. Mais la science n’est qu’un magnifique outil, si elle est mise dans des mains indignes elle fera comme tous les outils.

        De plus je constate de nos jours qu’il n’y a plus beaucoup d’hommes de science véritables. La plupart ont vendu leur âme pour de l’argent, parce que c’est la seule valeur qui subsiste désormais dans notre société. Moi j’ai eu la chance de connaître encore le plaisir de la découverte, mais je vois que cela n’intéresse plus grand-monde.


        • Jules Seyes Jules Seyes 6 mai 23:46

          @xana
          C’est ce que j’explique on a mis en place les mécanisme pour les controler. 
          On peut critiquer l’argent, mais lorsque le système est fait pur être tordu, il ne faut pas s’étonner de créer des tordus.


        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 7 mai 13:55

          @xana
          RECHERCHE : plaisir de la découverte
          CONCEVOIR : éviter répétition, résoudre problématique, COMPOSER
          .
          Pour toutes sciences : Manque patent de transversalisme :
          « une civilisation va à la synthèse » A.Comte


        • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 6 mai 15:30

          Bonnes réflexions sur le GIEC et bonne citation de Voltaire (sans doute ce qu’il a dit de mieux, le reste étant beaucoup plus discutable). Une chose de sûre, on n’est pas sorti de l’auberge. Comment les gens peuvent-ils accepter quelque chose comme « le délit de négation du réchauffement climatique ». Effectivement, on n’a pas tellement progressé depuis le 3ème Reich.


          • Jules Seyes Jules Seyes 6 mai 23:49

            @Bernard Mitjavile
            Exact, je dis que notre génération ne peux plus faire le moindre reproche aux allemands de 33.


          • @Jules Seyes
            Oui vous avez raison c’est juste fou, c’est du terrorisme intellectuel à ce niveau la
            Un peu comme l’époque du Covid
            Ayons espoir bcp de choses sont en train de bouger ....


          • pemile pemile 6 mai 16:30

            C’est amusant, ton analyse de l’histoire humaine se limite à l’occident, quid des civilisations antiques chinoises, mayas, sumérienne ou égyptienne ?


            • Jules Seyes Jules Seyes 6 mai 23:48

              @pemile
              Vous savez, être un nafo, ne vous empéche par de lire :

              Pas davantage que la Chine, l’Inde ou le Moyen-Orient, partout après un brillant démarrage, la technique stagne à un niveau suffisant pour assurer l’extraordinaire richesse d’une élite

              Vous me parlerez des révolutions industrielles  chinoises, mayas, sumérienne ou égyptienne ? Je suis hautement intéressé.
              Sinon, vous pourriez éviter de vous ridiculiser ! 


            • pemile pemile 7 mai 00:18

              @Jules Seyes

              wiwi, la science n’a commencée qu’après l’an 1500 et moulins à eau ou à vent à la renaissance ! smiley


            • @pemile
              tu m’expliquerai la... que nonosse à déja 525 ans de retard technologique ^^

              Remarque c’est comme ce site ouebe d’une demi heure les doigts dans le nez enfin d’apres pipile hein ^^
               
              C’est comme la centrale ...t’as explosé le chronometre et l’budget dev ^^
               
              Et le projet n’a peut etre pas encore démarré ^^
               
              Le projet moi moi moi je je je ... G.G. de chez Lacoste alors lui il est à donf +++


            • @pemile
              Franchement il te tend une perche la
              Je me languis de lire tes futurs posts sur le sujet ...
               
              Tu sais comme sur bleu ce jour avec type « caucasien »


            • rogal 7 mai 02:45

              @pemile
              Quelle science dans ces techniques médiévales ?


            • Krokodilo Krokodilo 6 mai 19:10

              Longue analyse sur des questions dont tous ceux qui ont un minimum de culture ont entendu parler. Travers humains présents dans le monde académique, influence politique freinant la science (deux ans pour que l’Europe adopte les nombres arabes, malgré un pape partisan  nombres en fait indiens, y a un bon doc sur Arte). Nécessité (ou utilité) d’un consensus scientifique, tout en sachant que nombre de génies ont dû aller contre ce même consensus en raison d’un concept trop innovant (en médecine, le lavage des mains pour les « accoucheurs » !) ; mais la science actuelle a trouvé la parade : il faut prouver ce que l’on affirme, de façon reproductible, ce qui a mis à bas l’argument d’autorité... et perturbe pas mal de thérapies non conventionnelles (le vrai nom des « médecines douces » !).

              Sur les progrès dus aux artisans plus qu’aux universitaires, je me souviens d’une belle histoire que l’ingénieur Xana connaît peut-être : la détermination de la longitude (pour remédier aux nombreux naufrages), le Parlement anglais vota une loi dotée d’un prix conséquent, mais la Faculté eut du mal à accepter qu’un horloger gagne, car eux misaient sur des tables de calculs lunaires complexes ! Et lui dut prouver par une navigation aller-retour aux Antilles que la précision de son horloge marine était suffisante pour le calcul de la longitude, en référence au point de départ. Comme la médecine par les preuves réfute toujours l’homéopathie, ou l’astrologie.

              Nous avons échoué à contrôler les attributions de fonds à la recherche qui, comme les subventions médiatiques, devraient être soumises à des jurys ou à un contrôle citoyen.  

              L’article est un constat accusatoire, mais quid des solutions ? Les revues académiques ont depuis longtemps des comités de lecture, des mesures pour détecter les fraudes, etc. Et maintenant, déjà les lycéens utilisent l’IA... Bruxelles est une catastrophe de ce point de vue puisque convergence de tous les lobbys. Un contrôle citoyen ? Des citoyens ignares (dont moi-même) pour contrôler des connaissances qui dépassent largement ce que les meilleurs esprits peuvent apprendre ? Inefficace et démagogique. Donc oui, dans certaines sciences, surtout sociales, il y a un problème politique, car la preuve est difficile à établir. Contrairement aux sciences « dures » qui parfois y mettent près d’un siècle mais arrivent à un consensus après expériences (la relativité, puis la physique quantique)


              • Jules Seyes Jules Seyes 6 mai 23:50

                @Krokodilo
                quid des solutions

                j’écrivais

                 devraient être soumises à des jurys ou à un contrôle citoyen. 


              • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 7 mai 14:04

                @Jules Seyes
                Historiquement, c’est la philantropie qui décide,
                ou quelquechose comme çà


              • mmbbb 7 mai 15:01

                @Krokodilo «  Le »progrès« occidental naît alors d’une configuration politique et sociale particulière et non d’une exceptionnelle capacité inventive » 

                l auteur pêche par excès n les sciences dures comme vous le notifier ont été formaliser en Europe et notamment les maths
                 
                Francois Viete l algebre symbolique 

                et la liste est tres longue  

                pas d exception de capacité inventive ? 

                PS comme vous le notez  , j ai vu l excellent documentaire sur les nombrse diffusé sur ARTE 

                et il est vrai que l Europe a ete longue a adopté le systeme de numérotation positionnel mais c est pourtant l informatique a ete inventée en Europe 

                les arabes pratiquèrent l alchimie et pourtant la chimie moderne naquit en Europe 
                Lavoisier en l occurrence 

                ect ect 

                L auteur pêche par le wokisme ! ou presque . 

                et c est l Occident sa science qui a modele le monde que l on veuille ou non .


              • rogal 7 mai 02:51

                À propos de la machine à vapeur : les historiens des sciences affirment que c’est même la thermodynamique, science des relations entre chaleur et travail, qui serait issue des réflexions pratiques des ingénieurs (Sadi Carnot...).


                • rogal 7 mai 02:56

                  Il se dit que la technologie – étymologiquement : la science des métiers – aurait été lancée comme telle par les Nazis, aux fins d’efficacité que l’on imagine.


                  • chantecler chantecler 7 mai 07:11

                    Vaut mieux miser sur les connaissances que sur l’obscurantisme .


                    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 7 mai 13:50

                      @chantecler
                      BonJOUR
                      JOUR, ou NUIT ?
                      TRAVAIL, au NOIR ?
                      activités
                      PIB
                      ou pas smiley


                    • John John 7 mai 08:57

                      Salut Jules !

                      Je me pose souvent la question de comment un gars c’est dit un matin ... « Tiens je vais faire chauffer ce cailloux là pour le rendre plus souple pour plus facilement pouvoir le travailler et en faire une hache pour couper mon bois » ... Quelle Idées ! Où est-ce le hasard qui l’aurait conduit à une telle idée ... Un minerais métallique qui se serait malencontreusement trouvé dans le foyer là où le gars faissait sa bouffe et qui aurait fondu ... Le gars en aurait déduit que certains minerais peuvent être facilement façonnés en les faisant chauffer ...

                      Pour le reste je dis souvent quand tu es dans ta maison si tu regardes autour de toi l’homme est pratiquement partout ... Car tout ce qui se trouve dans ta maison a été créé par des hommes ... Tapisserie, peinture, assiettes, couteaux fourchettes, pendule, bibelots et etc ... Bien évidement pas tes plantes et fleurs ni ta collection de pierres où celles qui ont servi à construire ta demeure (si celle-ci est en pierres) qui elles ont été créés par Dieu ... Oui Dieu a créé les pierres et les cailloux après que l’homme l’ait crée à lui ... smiley ...

                      Tiens d’ailleurs en parlant de technologie et de science juste un exemple parmi tant d’autres ... Tu vois voilà ... Un jour tu fais chauffer un cailloux, enfin un minerais et voilà où ça te mène ... smiley ... 


                      • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 7 mai 13:46

                        @John
                        Quand tu as l’occasion de voir le site d’impacts de foudre sur rochers, tu peux voir 2 choses : explosion, fragmentation ou fusion. L’homme est curieux, DEHORS ;- !


                      • Jean Keim Jean Keim 7 mai 09:03

                        Nous avons tout en haut de notre grandeur une boîte à penser, à penser quoi ? Ben ce que l’on a mis dedans pardi..., et c’est ce contenu qui s’ingère dans le courant de notre existence, en sommes-nous conscient ? Le fait d’en prendre conscience en modifie plus ou moins les effets, mais dans 999,999 ‰ des cas, la démarche sera velléitaire, et donc bien vite tout redeviendra comme avant, rassurés nous considérerons qu’au bout du compte tout est rentré dans l’ordre, nous pouvons tranquillement continuer à avancer sur les rails de nos savoirs et de nos certitudes, qui s’entassent les uns sur les autres en faisant une sorte de gloubiboulga qui n’a rien à voir avec l’effet Casimir qui dit en gros que dans le vide il y a de l’énergie.


                        • Luniterre Luniterre 7 mai 09:40

                          L’idée générale de l’article est intéressante, et même passionnante, mais néglige ce qui semble pourtant être malheureusement un de facteurs essentiels des « progrès » de la technologie « humaine » : la guerre !

                          Dès la plus haute antiquité une invention aussi essentielle que celle de la roue semble avoir connu son essor à travers l’utilisation de chars hippomobiles.

                          Par contre assez logiquement « inutilisable » dans l’Amérique du Sud précolombienne, simplement en raison de la configuration générale des zones « civilisées ».

                          Les technologies « guerrières » sont essentiellement un mélange de « science » et d’ « ingénierie » parfois primitive mais où prime donc l’efficacité mortifère.

                          Les guerres « modernes », et encore aujourd’hui, comme on peut le voir en Ukraine et au Proche-Orient, n’ont donc fait que démultiplier cet effet de « destruction créatrice » théorisé par Schumpeter, précisément durant la seconde guerre mondiale.

                          Ce n’est donc souvent qu’incidemment et « après coup » que la société civile « bénéficie » des « améliorations technologiques » issues de l’épreuve du feu.

                          Mais le cycle actuel de la « civilisation industrielle » est bien un cycle très particulier de la civilisation humaine. Comme l’auteur le sous-entend, même s’il ne développe peut-être pas assez ce point, l’émergence de la civilisation industrielle occidentale est possiblement liée à sa conflictualité extrême. 

                          Vue à l’aune du temps planétaire et même cosmique, la civilisation humaine est un phénomène « naturel » comme un autre, simplement fait d’accumulation et de dispersion d’énergie, et en tant que tel, il a son propre cycle, nécessairement limité. Même si on peut analyser plusieurs cycles au sein de son histoire elle-même, et selon les régions du monde.

                          La « civilisation » humaine industrielle désormais « mondialisée » est donc possiblement, sinon même probablement, l’apogée du phénomène, précédant donc le début de son déclin et de sa fin.

                          Gérer la « descente » genre slalom en pente douce ou tout schuss vers un chaos étendu sur la Terre, tel est le choix actuellement soumis à notre « libre arbitre », encore faut-il que nous ayons la volonté d’en user.

                          Luniterre


                          • Seth 7 mai 13:39

                            En parlant de mythes :

                            D’un don coûteux je sus la cruelle misère :
                            Aux mythes pour le bien je renonçai tantôt. 
                              smiley


                            • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 7 mai 13:42

                              Le commerce d’un progrès techniciste a un biais : il déteste l’Entretien !

                              Comme vous le notez, les débuts sont souvent prometteurs : Le FriK, la bÊte passe, 1fois, et c’est tout . Taxes . Les organisations supra n’ont plus qu’à pomper, et roule.

                              La Technique n’est projetée que comme industrieuse, donc pour profits, risqués- !

                              Financièrement, lÊur risK n’est pas mécanique mais réparti : gueux au négatif.

                              Science portera Ethique seulement après avoir compris.

                              Ce COMPRENDRE est recherché comme causaliste, via Passé.

                              Et l’ avenir, s’il vous plaît, mesSeigneurs ?

                              Une fois une compréhension établie pour tous, La Connaissance passera au finalisme pour CONSTRUIRE l’Avenir et sa transition, pour CHANGEMENT.

                              Sommes-nous contraints-à-subir parce que Science est arrêtée ou dévoyée ?

                              La Complexité que Science fait enfler est utilisée pour faire PEUR, relents d’Erèbe.

                              pdf : Chaque science est une religion.


                              • Armelle Armelle 7 mai 14:55

                                Le GIEC !? On se demande aujourd’hui qui peut croire encore au contenu des rapports de cette nébuleuse !!!

                                Ce « Truc », construit et financé par les états est pour ces derniers ce que KPMG est pour les entreprises, à savoir légitimer auprès des salariés un choix fait par la direction. Le GIEC étant une autorité scientifique, celle-ci n’est là que pour légitimer (par une autorité extérieure) auprès des gueux, des impôts et dispositions drastiques coûteuses, d’astreintes, de censures et d’obligations en tout genre. Que du bullshit, rien que du bullshit. La question aujourd’hui n’étant plus de savoir si réchauffement il y a, mais si celui-ci est anthropique ou non !!! Et cette question n’a pas de réponse formelle, et l’origine anthropique encore moins prouvée !!!

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