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Commentaire de colibri

sur Les belles étrangères qui vont aux corridas...


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colibri 30 mars 15:18

@rosemar

pour votre gouverne :

l’auteur est comme beaucoup d’autre dans l’interprétation progressiste sans nuance , voulant désinformer selon leur idéologie ,en montrant le MA comme une période obscure et violente, en déformant la réalité 

 Alors que dans revues sérieuses on voit qu’il n’est pas possible d’avoir un idée tranchée sur la violence au MA étant donné que 

 -il n’y a pas de police, ce n’est pas le délit qui est défini mais le délinquant 
-que des documents sont perdus ,il n’y a plus de sources ou peu ce qui fait l-a part belle aux interprétations par des historiens qui exploitent les -maigres documents qu’ils ont et cherchent à faire passer leurs idées progressistes 
-que la justice est souvent orale 

-et que la notion de crime est vaste à cette époque et les délits complètement différents :on parle de crime pour adultère, prostitution, rapts de séduction et rapt de violence, injure , fausse monnaie , vol mineur , etc 

- on ne peut faire de statistiques 

-les documents montrent que les crimes sont perpétrées en majorité dans les conflits communautaires et non par des individus isolés qui perdent leur contrôle , comme dans nos sociétés modernes 

« des éruptions de violence récurrentes à la Semaine Sainte entre communautés majoritaires (Chrétiens) et minoritaires (Musulmans, et surtout Juifs). »

- la désinfomation provient du fait historiographie anglo-saxonne est inspirée « à la fois inspirée par les conceptions marxistes de Hobsbawn et les travaux des interactionnistes américains » dont s’inspire votre auteur 

tout cela amène a de lé désinformation sur le Moyen Age en entier 
Frank Collard conclut : « L’examen sérieux du profil des victimes du poison au Moyen-Âge exclut une statistique sociologique des empoisonnés, étant donné que des sources privilégient les élites, alors que d’autres font affleurer des affaires concernant des victimes très ordinaires ». S’attachant au vol, Valérie Toureille constate « l’impossible définition du petit larcin. Seuls demeurent tout au plus les destins croisés de quelques petits larrons. En effet, cette petite délinquance semble se définir avant tout, à partir du profil du délinquant

« De même « la criminalité des juges » nous apprend infiniment plus sur les usages et les manipulations de la justice, aux pratiques souvent orales masquées par les registres les mieux conservés, que sur le taux de corruption ou de délinquance professionnelle supposées d’une élite. »


« L’étude d’une typologie de la criminalité dans une région donnée à une époque particulière de l’histoire, exigerait l’examen de l’ensemble des procédures de juridictions criminelles aujourd’hui conservées… Une telle étude (…) est illusoire dans la mesure où il est très douteux que l’on puisse dégager d’un ensemble de procès une typologie particulière de la délinquance en un temps et un lieu définis »



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