Pendant la 2ème guerre mondiale, Brest a été détruite à plus
de 95%. Entre 1940 et 1944, 165 bombardements ont pilonné la ville.
Rien que pendant le siège d’août à septembre 1944, 30 000 bombes et 100
000 obus se sont abattus sur Brest en 45 jours.
Sur les 16 500 immeubles existant avant-guerre, seuls 200
étaient encore debout, dont 4 seulement dans le centre-ville. Les
habitations de plus d’un siècle sont donc rarissimes à Brest. Pourtant,
dans ce déluge de feu, une rue a été en partie miraculeusement épargnée,
avec 13 immeubles encore debout sur une centaine de mètres. Une rue
ordinaire au destin insolite. La rue Saint-Malo.