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- Premier article le 16/02/2024
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@Wladimir
Puisque dieu est parfait et que c’est lui qui a créé tout l’univers ...’’’’Invention abrahamique ? Si vous en êtes persuadé , c’est votre souci ...Chacun son souci ...J’ai souvent eu l’impression que vous êtes un créationniste ... je ne le suis pas ...
Ce n’est pas moi qui suis créationniste, mais les religions abrahamiques, ce que je leur reproche.
Si vous avez un peu regardé les autres cosmogonies : elle racontent toutes que le monde (de façon générale, la nature comme l’univers) a été une très lente gestation, difficile, pleine de péripéties, avec des étapes, des générations, avant de devenir un monde plus apaisé, habitable par les fragiles humains. L’Univers a été en effet une longue histoire avant d’aboutir à notre planète viable : les anciens avaient bonne intuition.
En abrahamisme, puisque dieu est omniscient, omnipotent et omnitout, et qu’il est parfait, quelques jours jours lui ont suffit pour livrer un univers fini, clé en main, avec la moquette verte pour Adam et Eve, tel que raconté dans la genèse. D’ailleurs, dans le monde chrétien, pour ce que j’en connais, l’Univers était fixe et éternel, car créé par dieu-parfait. Ils a fallu attendre 1927 et le concept du Big Bang, pour que l’Univers redevienne évolutif comme les anciens l’avaient compris.Vous voyez que ce dieu parfait et gentil pour nous qui nous a aménagé un monde merveilleux après notre mort, c’est le Père Noël. La spiritualité mérite un peu plus d’intelligence.
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@Wladimir
Le démon, c’est une invention abrahamique (ou diable, ou Satan : cela procède d’une même personnification du mal).Puisque dieu est parfait et que c’est lui qui a créé tout l’univers, alors l’imperfection, le mal, la douleur ne devraient pas exister dans la nature. D’où l’invention du Satan, cet artifice de la pensée pour montrer que dieu-le-bien n’y est pour rien (même si c’est ce dieu qui a créé Satan puisqu’il a tout créé, il est nécessaire de détruire la logique des choses pour croire en ce dieu). Puérile manipulation mentale.Avant de vous emballer sur Jésus qui s’oppose « au démon de la vengeance avec son dernier combat. », lisez Don Quichotte... Il n’y a pas d’être(s) ou créature(s), qui existent par la fonction de faire du mal, ou de « s’opposer » à dieu. Je confirme qu’il y a des humains et sans doute des esprits malveillants (ne serait-ce que le nocebo), méchants, contre lesquels il faut lutter, mais ils ne sont pas « nés comme ça » comme avec un sexe ou une couleur de peau. Il y a des raisons propres, ce n’est pas « le mal » qui est un être propre.« Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse » (Matthieu 12:30). « Qui n’est pas contre vous est pour vous » (Luc 9:50 ; Marc 9:40). Il n’a pas dit la même chose Dabeliou Bush ? Comment fonctionne un empire, physique comme mental ? Choisis ton camp camarade… Ne voyez-vous pas la fabrication humaine du « Satan », avec le « mal » qui existe tant que tout le monde ne pense pas comme moi ?Puisque vous avez lu des ouvrages taoïstes, en Wuxing, est-ce que le feu c’est bien ou c’est mal ? Question idiote, ça peut faire la cuisine comme brûler la maison : c’est ce qu’on en fait qui devient « bien », ou « mal ». C’est l’eau qui nous noie et l’air qui noie le poisson. Entre forces qui nous dépassent, la question n’est pas la puissance nécessaire pour lutter contre, mais l’équilibre pour s’en sortir, pour fonctionner, y compris les organes de notre corps qui ont des natures et besoins différents. Un ouragan dévaste là où ça souffle, mais rétablit l’équilibre biosphérique, là ou la mer devient trop chaude pour le vivant marin comme pour l’atmosphère.Shiva apporte constamment le feu, la destruction, la mort. En religion abrahamique, ce serait l’incarnation de Satan. Mais ce sont les nécessités pour que la vie existe. Le cosmos a besoin du chaos pour exister, la perfection préalable du « bien partout » n’existe pas comme chez les abrahamistes. C’est ça que les hindouiste apprennent.L’enseignement de la sagesse en Grèce antique ne consiste pas à détruire le « mal » qui existe dans la nature, mais à se préserver un malheur, individuellement, collectivement par la connaissance et la vertu. Si vous revendiquez la gnose (que je ne connais pas) et « le démon », j’ai l’impression que ça ne va pas ensemble. -
@Wladimir
Je comprends maintenant ce qui nous oppose. Vous avez envie de défendre Jésus car vous admirez sa « Passion », sa crucifixion volontaire et qu’il ait pardonné même à son bourreau.J’ai toujours trouvé cela masochiste, tout simplement. C’est accepter que qqu’un vous fasse du mal et montrer que c’est possible car vous lui pardonnez. C’est complètement malsain. C’est l’inverse qu’il faut apprendre : na pas tolérer qu’on vous fasse du mal, par réciprocité ne pas tolérer de faire du mal et soulager ainsi la société - en tout cas en partie -, du malheur.La bienveillance, le pardon pour arrêter un cycle de violence étant des moyens tactiques ayant pour finalité la fin d’une violence, et non pas l’acceptation de celle-ci.Et « l’agneau de dieu qui enlève le péché du monde » : c’est le comble du masochisme. Ce dieu, là, c’est le mauvais programme, pour moi. C’est le même fonctionnement que le bouc émissaire : en fait se désigner pour débarrasser les autres des colères et besoins d’agressivité, alors qu’on n’est pas à l’origine de ces colères et besoin d’agressivité. Cela peut marcher pour certains, comme les Britanniques de Gandhi, mais c’est gravement méconnaître la nature humaine de penser que ça marche pour tout le monde.Le résistant qui meurt sous la torture sans livrer les noms de ses amis : lui, il vaut 100 Jesus sur la croix, pour moi. Il n’y a pas de « je te pardonne, même si je ne te demande pas ton avis, et si tu ne comprends pas, c’est pareil ». Le résistant il sait quelles vies il sauve en mourant en supportant des douleurs insupportables qu’il n’a pas demandées : celui-ci a un respect sacré de ma part. -
@Wladimir
Visiblement , vous êtes dans la croyance que les évangiles sont authentiques et qu’ils sont véridiques !
On sait bien que les évangiles comportent des contradictions et que l’histoire de Jésus a des anomalies. Et même qu’elles ont été rédigées plusieurs décennies après la mort de Jésus, par des auteurs qui ne sont même pas les témoins directs de Jésus (on parle d’un synoptique commun aux évangiles, de la « source Q », d’un recueil de paroles de Jésus, que vous avez évoqué…). On peut imaginer que les contradictions laissées entre les évangélistes, sont les versions différentes collectées par la communauté chrétienne des faits rapportés par des proches de Jésus et laissées en l’état pour disposition en utilisant les évangélistes comme des protagonistes. On peut tout imaginer.En tout les cas, même si les évangiles parlent de personnages reconstruits a posteriori pour des besoins de récit de la vie de Jésus, ce sont ceux renseignés dans la bible qui animent la religion chrétienne et de tous ses croyants, qui marquent encore l’histoire de l’humanité. De même, je parle de Mahomet du coran : concernant celui historique, c’est tellement brumeux que je ne peux rien affirmer, ni positionner avec. Mais vous, vous voulez refaire un Judas, et même refaire un Jésus, qui ne sont pas ceux des évangiles, et sans pouvoir étayer historiquement, donc bon…C’est faux car vous êtes trop incomplet ! Il lui fallait combattre le dieu tribal de son peuple avec un dernier acte , la lutte directe avec le dieu de la vengeance : Jésus pardonne Luc 23/34 .
Je vous rappelle qu’il n’y a pas de vie éternelle avec le Yahvé juif : les morts vont au Shéol comparable aux Enfers Grecs. Jésus propose la vie éternelle avec son dieu : ça change complètement la donne, c’est ça le scoop, l’attraction de cette religion. Quand à la lutte contre le dieu tribal, j’ai déjà développé qu’il est resté ambivalent, jouant entre le personnage attendu du messie hébraïque et l’annonciateur d’un dieu recevant les âmes des morts dans un outre-monde de félicité.C’est fabuleux ! Pardonner ainsi , c’est extraordinaire .Vous parliez de ratés au sujet de Jésus ! Vous ne voyez donc pas qu’il y a ici une prodigieuse victoire ! Qui dans l’humanité en a fait autant avant Jésus ? Avez-vous un exemple ?Oui, Lao Tseu, Confucius, Gautama, Zoroastre que vous avez évoqué vous-même, j’en oublie, ont existé avant Jésus et enseigné la philosophie de la bienveillance, ses bienfaits, le sens du pardon.Maintenant, Jésus était jusqu’au boutiste avec ça : tendre l’autre joue, par exemple, dans Matthieu 5 :39. Pas sûr que ça marche à tous les coups. Gandhi a gagné l’indépendance de l’Inde avec son pacifisme, les Britanniques se trouvant confrontés à leur propre sauvagerie en tabassant ou tuant des Indiens désobéissants, mais pas agressifs. Mais ça ne marcherait pas avec les Palestiniens pour avoir leur pays, la sauvagerie et la sociopathie de l’Etat d’Israël étant sans limite. Avec ce jusqu’au boutisme, on a développé aussi l’humanisme infini qui joue de très mauvais tours aux habitants de notre pays.Je suis plutôt un adepte de Karl Popper et son paradoxe de la tolérance (voir Gougoul ou GPT, au besoin) : je suis tolérant avec le tolérant, intolérant avec l’intolérant, bienveillant avec le bienveillant, pas du tout avec le malveillant.Et je reconnais à la religion chrétienne d’être à l’origine du mariage par consentement mutuel, avec refus du parent comme témoin pour garantir le libre consentement (le Tametsi, « voulez-vous pour époux/épouse »...). Le christianisme est à l’origine de la fin de l’esclavage dans le monde (la controverse de Valladolid, les humains ayant une âme divine ne peuvent pas être réduits à un bien qu’on peut posséder). Bref, il y a eu de progrès humains avec le christianisme. Mais il y a aussi des blocages : son essence totalitaire, comme tous les abrahamismes, sa pensée binaire trop rudimentaire à nos sociétés, ses naïvetés encore pesantes (le monde créé en 6 jours, seuls les humains ont une âme, etc...). -
@Wladimir
1. Judas allait livrer JésusVoici les passages :⦁ Matthieu 26:14-16Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus.⦁ Marc 14:10-11Judas Iscariot, l’un des douze, alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus. Après l’avoir entendu, ils se réjouirent, et promirent de lui donner de l’argent.⦁ Luc 22:3-6Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze. Et Judas alla s’entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de leur livrer Jésus.⦁ Jean 13:2Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà mis dans le cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer...2. Jésus était au courant et a informé ses disciples⦁ Matthieu 26:21-25Et pendant qu’ils mangeaient, il dit : Je vous le dis en vérité, l’un de vous me livrera. [...] Celui qui a mis avec moi la main dans le plat, c’est celui qui me livrera.⦁ Marc 14:18-21Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous le dis en vérité, l’un de vous, qui mange avec moi, me livrera.⦁ Luc 22:21-22Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé ; mais malheur à l’homme par qui il est livré !⦁ Jean 13:21-27Jésus fut troublé en son esprit, et dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera. [...] Jésus répondit : C’est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et ayant trempé le morceau, il le donna à Judas Iscariot, fils de Simon.3. Jésus dit à Judas d’aller le livrer (pendant la Cène)⦁ Jean 13:27 (le seul évangile où Jésus parle ainsi directement à Judas)Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le promptement.
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