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Accueil du site > Actualités > Politique > Olivier Marleix : un choc violent pour la classe politique
#21 des Tendances

Olivier Marleix : un choc violent pour la classe politique

« Il est peu de figures capables de rassembler les plus féroces adversaires politiques. Le député et ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée Olivier Marleix était de celles-là. » (Clotilde Jégousse, le 7 juillet 2025 dans "Le Figaro").

Voilà comment a commencé ce triste article de la journaliste Clotilde Jégousse dans le journal généralement considéré comme proche du parti Les Républicains. C'est vers 17 heures ce lundi 7 juillet 2025 que toute la classe politique a appris avec stupeur et émotion le suicide d'un des siens, le député LR Olivier Marleix, à l'âge de 54 ans (né le 6 février 1971).

C'est un choc très violent que celui de l'annonce d'un suicide, surtout lorsqu'il s'agit d'une personnalité politique nationale (à ma connaissance, dans le passé récent, je ne vois que ceux de Jean-Marie Demange et de Pierre Bérégovoy), surtout encore lorsqu'il s'agit d'une personnalité qui semblait forte et déterminée. Très violent pour la famille et les proches, mais aussi pour la classe politique unanimement bouleversée.

Selon le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, Olivier Marleix, député d'Eure-et-Loir depuis juin 2012, a été découvert sans vie à son domicile d'Anet, dont il a été le maire de mars 2008 à septembre 2017, « retrouvé dans une pièce du haut, pendu ».

Les circonstances de ce suicide ne sont pas connues. On ne redira jamais à quel point un suicide peut être motivé par plusieurs raisons, et pas forcément les plus évidentes, et que cela peut toucher tout le monde, les plus faibles comme les plus forts (certains articles de journaux ont prudemment ajouté cette information à cette occasion : « Si vous avez des pensées suicidaires, si vous êtes en détresse ou si vous voulez aider une personne en souffrance, il existe des services d'écoute anonymes et gratuits. Le numéro national 3114 est joignable 24h/24 et 7j/7. »). Pour la plupart des cas, le suicide reste un mystère.
 

Olivier Marleix laisse deux filles et ses deux parents, Évelyne et Alain Marleix. Ce dernier est aussi un homme politique du RPR puis de l'UMP, expert électoral du RPR, ancien député européen puis député du Cantal, notamment Secrétaire d'État aux Anciens combattants puis aux Collectivités territoriales du 18 juin 2007 au 13 novembre 2010 dans le deuxième gouvernement de François Fillon. Pendant une législature, donc, de juin 2012 à juin 2017, siégeaient dans l'hémicycle deux Marleix, le père et le fils. Et les deux parents ont été, tous les deux, maires, l'une de Molompize de 2001 à 2008 et l'autre de Massiac de 1995 à 2008, deux communes du Cantal.

C'est Naïma Moutchou, vice-présidente (Horizons) de l'Assemblée, qui présidait la séance de ce lundi 7 juillet 2025 à 17 heures, qui a interrompu les travaux des députés, en plein examen de la proposition de loi modifiant le scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille : « Monsieur le ministre, mes chers collègues, une terrible nouvelle qui concerne l’un de nos collègues vient de me parvenir. Par décence et par respect, et dans l’attente d’une confirmation, je vais suspendre la séance pour quelques minutes. ».
 

Un quart d'heure plus tard, elle a repris la séance avec l'information hélas confirmée : « Monsieur le ministre, mes chers collègues, j’ai l’immense tristesse de vous confirmer que notre collègue Olivier Marleix nous a quittés. C’est une onde de choc. Mme la Présidente lui rendra hommage dans les formes les plus solennelles demain à 15 heures. Dans cette attente, et en sa mémoire, je vous invite à observer une minute de silence. ».

Seul membre du gouvernement présent dans l'hémicycle, le Ministre délégué aux Relations avec le Parlement Patrick Mignola a ensuite pris la parole : « À l’annonce de cette nouvelle d’une immense tristesse et d’une grande brutalité, il me revient, au nom du gouvernement, de dire immédiatement quelques mots, avant que la présidente de l’Assemblée Nationale et le premier ministre ne rendent hommage demain à Olivier Marleix. Olivier Marleix fut quatre fois d’affilée élu député de la deuxième circonscription d’Eure-et-Loir. Il fut le président du groupe Les Républicains dans cet hémicycle, où il était unanimement reconnu comme un rhéteur redoutable, mais toujours loyal. Il appartenait à la grande famille des Républicains et à une grande famille de républicains. Toutes nos pensées vont à ses proches, au territoire auquel il était tant attaché et à ses collègues. Au nom du gouvernement, je tiens à formuler de la gratitude pour la force de ses convictions et de ses engagements. ».
 

La séance a été encore interrompue cinq minutes avant la reprise de l'examen du projet de loi. L'orateur était alors un député LR, Nicolas Ray, choqué évidemment par la nouvelle, qui a commencé son intervention par ces quelques mots : « C’est avec tristesse et émotion que je prends la parole car nous venons d’apprendre, il y a quelques minutes, la disparition tragique de notre collègue Olivier Marleix. Quand j’ai été élu député de l’Allier, il y a trois ans, Olivier a été mon premier président de groupe. Il m’a donc accompagné avec bienveillance dans mes premiers pas de parlementaire. Doté d’une hauteur de vue et d’une grande capacité d’analyse, Olivier était un collègue courageux et engagé, fier de ses racines cantaliennes. Ironie du sort, il était très engagé sur cette proposition de loi, et très opposé à cette réforme. Lors de nos débats en première lecture, même si je n’étais pas en accord avec lui sur le fond, je veillais toujours à respecter ses positions et ses arguments. Avec mes collègues du groupe, nous avons une pensée très peinée pour ses proches, pour Alain et Évelyne, ses parents, pour ses filles et pour son entourage. L’Assemblée Nationale et le groupe des Républicains n’oublieront pas Olivier Marleix. ».

Les autres orateurs ont tous commencé leur intervention par un mot d'émotion pour Olivier Marleix, notamment le député RN Franck Allisio, et le député EPR Sylvain Maillard, qui fut président du groupe Renaissance de 2022 à 2024 : « Je veux tout d’abord avoir une pensée pour notre collègue Olivier Marleix. J’ai eu le privilège de présider un groupe au moment où lui-même présidait celui des Républicains. Nous nous sommes opposés mais j’ai toujours eu plaisir à travailler avec lui. Je pense très fort à ses proches, à sa famille et à ses collègues. C’est évidemment une journée difficile pour nous tous. ».

Si l'émotion est forte, c'est que non seulement un tel décès est choquant et violent, mais il faut rappeler qu'Olivier Marleix a beaucoup compté dans la vie politique récente, en tant que président du groupe LR de juin 2022 à juin 2024.

Diplômé de Science Po Paris et d'un DEA de droit public, Olivier Marleix a soutenu Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995, il présidait même son comité de soutien des jeunes. Entre 1995 et 1997, il fut élu président de l'UJP, Union des jeunes pour le progrès (jeunes gaullistes sociaux).

Dès le début des années 1990, Olivier Marleix est devenu collaborateur de personnalités politiques du RPR, en particulier : chargé de mission dans le cabinet de Charles Pasqua comme président du conseil général des Hauts-de-Seine de 1989 à 1992, collaborateur dans le cabinet de Michèle Alliot-Marie comme Ministre de la Jeunesse et des Sports de 1993 à 1995, directeur de cabinet de Nicole Catala comme adjointe au maire de Paris de 1995 à 1998, directeur de cabinet du sénateur Martial Taugourdeau comme président du conseil général d'Eure-et-Loir de 1998 à 2001, puis directeur général des services du conseil général d'Eure-et-Loir et directeur de cabinte d'Alberic de Montgolfier comme président du conseil général de 2001 à 2005, conseiller dans le cabinet de Brice Hortefeux comme Ministre délégué aux Collectivités territoriales de 2005 à 2007, conseiller auprès de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République de 2009à 2011, enfin conseiller du cabinet de Claude Guéant, Ministre de l'Intérieur, de 2011 à 2012.

En 2008, avec sa longue silhouette à la Alain Juppé, Olivier Marleix a franchi l'horizon des responsabilités électives avec deux mandats : il fut élu conseiller général d'Eure-et-Loir de mars 2008 à mars 2014 (vice-président du conseil général de mars 2008 à mars 2011) et maire d'Anet de mars 2008 à septembre 2017. Son mandat le plus important fut celui de député d'Eure-et-Loir qu'il a gagné à partir de juin 2012, réélu en juin 2017, juin 2022 et juillet 2024.

Au sein de son parti, il a pris des responsabilités, locales (président départemental de LR d'Eure-et-Loir à partir de 2016), et nationales, comme vice-président de LR à partir de 2020... et surtout comme président du groupe LR à l'Assemblée de juin 2022 à juillet 2024. Après le débauchage de Damien Abad au gouvernement, Olivier Marleix lui a succédé avec une sérieuse réputation d'antimacroniste depuis 2017, dans un contexte où LR avait été laminé à l'élection présidentielle (moins de 5%). Olivier Marleix s'est fait élire président du groupe LR le 22 juin 2022 face à Julien Dive. Il s'est ainsi retrouvé en parallèle avec Éric Ciotti élu président du parti LR et Bruno Retailleau président du groupe LR au Sénat. Heureux du retour à l'Assemblée de Laurent Wauquiez, Olivier Marleix lui a laissé la présidence du groupe LR en juillet 2024, tout en préférant Bruno Retailleau comme président de LR en mai 2025.

Ainsi, c'est comme président du groupe LR qu'Olivier Marleix s'est fait connaître du grand public. Il a dû diriger un groupe politique profondément divisé. Il a tenté de faire adopter la réforme des retraites d'Élisabeth Borne, soutenue par les sénateurs LR, mais 19 députés LR sur 61 ont quand même voté la motion de censure consécutive à l'utilisation de l'article 49 alinéa 3.

Intervenant à de nombreuses reprises au sein de l'hémicycle pour fustiger le macronisme, Olivier Marleix a eu cette déclaration mémorable adressée à la ministre Aurore Bergé qui défendait un texte du gouvernement, le 7 mars 2023 : « Avant de nous présenter ce texte, madame Bergé, votre majorité aurait gagné à s’offrir une séance d’introspection sur le thème : "Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre". Il faut dire que vous avez de quoi faire en la matière : onze condamnations au sein de la majorité, dont l’une pour des faits de violences envers une ex-compagne, le bureau de l’Assemblée Nationale ayant d’ailleurs refusé de lever l’immunité parlementaire du député concerné, et une autre concernant un député condamné pour harcèlement sexuel envers une collaboratrice. Huit mises en examen, dont celles du Secrétaire Général de la présidence de la République, excusez du peu !, et de l’actuel garde des sceaux, pardonnez-moi, monsieur le ministre, accusés l’un et l’autre de prise illégale d’intérêts. Douze enquêtes en cours, dont l’une concerne le ministre du travail, visé par une accusation de favoritisme. Treize mises en examen pour un seul homme, champion de France toutes catégories du nombre de mises en examen, accusé notamment de fraude fiscale, d’emploi fictif, de financement illicite de dépenses électorales : cet homme n’est autre que le conseiller politique du Président de la République ! En 2022, votre formation politique a même hésité à réinvestir dans la 9e circonscription des Français de l’étranger le député sortant issu de ses rangs et qui, défendu en son temps par celui qui est devenu garde des sceaux, a été condamné en première instance à trois ans de prison, dont un an ferme, et deux ans d’inéligibilité pour violences volontaires. Mais qu’est donc devenu ce candidat à l’élection présidentielle qui, en 2017, déclarait qu’un ministre devrait quitter le gouvernement s’il était mis en examen ? Le Président Macron aura, contrairement à tous ses prédécesseurs, renoncé à cette exigence éthique. Vous nous parlez de probité, alors même que l’un des premiers signataires de ce texte, selon l’ordre alphabétique, est accusé, aux termes de deux plaintes, de viol sous soumission chimique et de tentative de viol ! Beau bilan ! Ce texte constitue donc un énième coup de communication de la majorité, à la suite de la condamnation de l’un de nos collègues, Adrien Quatennens. Est-il souhaitable de légiférer consécutivement à un fait ayant déclenché une polémique ? En commission des lois, l’intégralité des groupes, même ceux qui appartiennent à la majorité, même la très modérée et sage Laurence Vichnievsky, ont dénoncé l’opportunisme politique, condamnant le dévoiement législatif au service de l’émotion. Soyez attentifs, mes chers collègues, à légiférer pour la cause et non pas pour tenter de leurrer nos citoyens en leur faisant croire que vous seriez irréprochables. Personne ne vous croira ! Sur le fond, la présente proposition de loi vise à étendre la peine complémentaire obligatoire d’inéligibilité aux violences aggravées, c’est-à-dire aux violences commises, notamment, sur un mineur de 15 ans, sur une personne vulnérable ou sur le conjoint, ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à huit jours. Elle complète donc une liste de délits déjà très longue et se borne à rendre obligatoire ce qui était facultatif. Je rappelle d’ailleurs que, dans l’affaire en question, le juge aurait pu prononcer l’inéligibilité de notre collègue et qu’en toute indépendance, il a estimé ne pas devoir le faire. Vous qui utilisez les semaines dont l’ordre du jour est fixé par l’Assemblée Nationale pour inscrire des initiatives transpartisanes, pourquoi ne pas avoir créé un groupe de travail à ce sujet qui aurait, j’en suis sûr, abouti à un texte commun ? Pourquoi n’avez-vous pas engagé un vrai débat sur ce sujet ou sur d’autres causes, tout aussi légitimes ? Pourquoi, par exemple, ne pas avoir élargi la peine d’inéligibilité obligatoire aux délits de trafic, de cession et d’importation de stupéfiants ou au délit de consommation de stupéfiants aggravé par la qualité de l’auteur, notamment une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ? Mais peut-être n’y aurait-il pas eu sur vos bancs, madame Bergé, le même enthousiasme à étendre l’inéligibilité obligatoire à ces délits… Chers collègues de la majorité, il ne faut pas trop jouer avec l’actualité, sous peine de se discréditer. Nous sommes tous, au sein du groupe Les Républicains, convaincus de la nécessité de lutter contre toutes les formes de violence et de renforcer l’exigence de probité et d’exemplarité des élus qui, j’en suis sûr, est un préalable à la restauration de la confiance dans la vie politique et la vie publique en général. C’est pourquoi, même si nous regrettons l’opportunisme de ce texte, nous ne nous y opposerons pas. ».
 

Il faut mesurer l'art de s'opposer aux macronistes tout en, finalement, approuvant le texte déposé par les macronistes ! Cela lui a valu d'ailleurs un supposé bras d'honneur de la part du garde des sceaux Éric Dupond-Moretti qui a fait beaucoup de bruit par cette polémique : « Et la présomption d’innocence, monsieur le député, qu’est-ce que vous en faites ? Que faites-vous de la présomption d’innocence ? » avec un geste des bras pouvant être mal interprété, au point que le ministre de la justice s'est enfoncé un peu plus tard quand le député LR Patrick Hetzel (futur ministre) s'est déclaré choqué par le bras d'honneur : « Je ne suis sans doute pas l’arbitre des élégances, mais je voudrais rappeler une chose : j’ai été mis en examen, je ne suis pas condamné. Je conteste totalement les faits qui me sont reprochés. Dans ma vie d’avocat, j’ai défendu des membres de votre famille politique ; certains ont été condamnés. Vous n’avez pas de leçons à me donner. Il n’y a pas eu un bras d’honneur, il y en a eu deux, mais à chaque fois accompagnés par des paroles. ».

Ce qui a conduit Élodie Jacquier-Laforge (MoDem), qui présidait cette séance, à blâmer le ministre : « De quoi parlez-vous, monsieur le ministre ? Êtes-vous en train de dire que vous avez fait deux bras d’honneur à l’Assemblée ? Je vous demande de préciser vos propos, car si tel est le cas, c’est absolument inadmissible. Vous n’avez pas à faire des bras d’honneur dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale, monsieur le ministre ! ». Réponse du ministre : « J’ai dit qu’on faisait un bras d’honneur à la présomption d’innocence, et je l’ai dit deux fois. ». La présidente : « Les bras d’honneur, qu’ils soient physiques ou verbaux, ne sont pas admissibles. Je vous demande à tous de reprendre votre calme. La séance est suspendue. ».

Après dix minutes de suspension de séance, Éric Dupond-Moretti a repris la parole pour expliquer son geste : « Personne ne peut dire ici que, depuis plus de deux ans et demi que je suis ministre, je n’ai pas été respectueux du Parlement. Je ne suis pas au-dessus des lois ; je ne suis pas en dessous des lois non plus. En tant que citoyen, j’ai le droit de faire valoir la présomption d’innocence attachée à la mise en examen dont je fais l’objet. J’ai entendu les propos de M. le président Marleix sur ma mise en examen… Je rappelle que non seulement je suis présumé innocent, c’est constitutionnel, mais je suis innocent ; je le dirai le moment venu. Il est vrai, madame la présidente, que j’ai réagi avec beaucoup de vivacité. Je tiens à dire que les gestes qui me sont reprochés étaient assortis de paroles qui ne visaient pas le président Marleix, mais le mépris qu’il manifestait pour le respect de ma présomption d’innocence, c’est ainsi que je l’ai conçu. Ceux qui m’entourent pourraient en témoigner : vous avez eu l’image, mais vous n’avez pas eu le son. Je concède, madame la présidente, que ce geste n’était pas adéquat. Mais je répète que l’intention qui était la mienne est celle que je viens d’expliquer. On aura beau protester, c’est exactement l’intention qui était la mienne. Les hurlements et les vociférations n’y changeront strictement rien. Voilà ce que j’entends dire à la représentation nationale. ».

Mais la polémique s'est poursuivie par un autre rappel au règlement de Patrick Hetzel, puis un autre d'Olivier Marleix : « Monsieur le garde des sceaux, avant de quitter l’hémicycle pour rejoindre un de vos collègues du gouvernement dans le cadre d’une réunion de travail, je parlais, je crois, de l’exemplarité dont les responsables politiques doivent pouvoir justifier auprès des Français. Je ne sais pas si vous essayiez par là de donner l’exemple, mais adresser à un membre de la représentation nationale un bras d’honneur, pardon, deux, de votre propre aveu, me paraît très peu exemplaire pour un membre du gouvernement. J’ai conscience que votre carrière professionnelle vous a amené à fréquenter de nombreux voyous, ce qui a pu déteindre sur votre comportement. Il reste néanmoins plus qu’inapproprié et nécessite des excuses, non envers ma personne, mais envers la représentation nationale. Je vous demande une réponse. ». La présidente : « La parole est à M. le garde des sceaux. J’ai pris acte d’autres demandes de rappels au règlement, mais peut-être ne seront-elles pas nécessaires ; cela dépend des propos de M. le ministre. ». Le ministre : « Monsieur le président Marleix, il est un grand principe de droit auquel nous sommes tous sensibles : la mauvaise foi ne se présume pas. Je vous le dis en face, mon bras d’honneur n’était pas adressé au député Marleix. Écoutez-moi une seconde ! Lorsque j’ai fait ce geste, ce double geste, vous m’en avez reproché un, j’ai répondu "deux", car telle est la réalité, j’ai dit : "C’est un bras d’honneur à la présomption d’innocence". Ceux qui m’entouraient pourront vous confirmer que j’ai tenu ces propos. En ce qui me concerne, je suis particulièrement respectueux de la présomption d’innocence. Certains d’entre vous le savent. Monsieur Marleix, pouvez-vous entendre que, présumé innocent, et innocent, je l’affirme, je puisse être blessé par le fait qu’on évoque une mise en examen comme s’il s’agissait d’une condamnation ? Je le répète, ce geste… Il y a plusieurs témoins, si ma parole ne vous suffit pas. Je le répète, ce geste n’est pas injurieux à votre égard. C’est le geste de quelqu’un qui réagit, et qui a peut-être eu tort de réagir ainsi, à une accusation qu’il n’estime pas fondée, et ce depuis deux ans et demi. ».

Loin d'éteindre la polémique, elle a redoublé et a atteint les bancs de la gauche par des rappels au règlement de Boris Vallaud (PS), puis de Mathilde Panot (FI) et de Sandra Regol (EELV). Élodie Jacquier-Laforge a tenté la médiation en rappelant les regrets du ministre : « Je me permets de rappeler les mots qu’a prononcés M. le garde des sceaux, car je les ai notés : il a dit que son geste n’était "pas adéquat", qu’il le "regrettait" et qu’il "a eu tort de réagir ainsi". C’est ce qu’il a dit : je l’ai noté. Vous pouvez me faire confiance pour prendre des notes exactes ! Du reste, cela sera inscrit au compte rendu. ». Mais rien n'y a fait.

Olivier Marleix a alors repris la parole pour demander au ministre des mots d'excuse : « Monsieur le garde des sceaux, en vous écoutant, je pense aux milliers d’enseignants confrontés à des élèves difficiles qui, dans leur dos, font des gestes susceptibles de troubler la classe. Je m’interroge : quel modèle, quel exemple, est en train de donner ce membre du gouvernement de la République française ? Quelle image donne-t-il à ces élèves ? Votre argumentation pitoyable, selon laquelle votre geste ne s’adressait pas à ma personne, mais à mon propos, n’enlève rien à sa gravité. Je n’ai porté aucune accusation. Je me suis borné à rappeler de simples faits : votre mise en examen et votre renvoi devant une cour correctionnelle, en l’espèce, la Cour de justice de la République. Je suis désolé que vous soyez renvoyé devant cette cour, mais je n’y suis pour rien. Cela crée un précédent : vous êtes le premier garde des sceaux dans ce cas, que cela vous plaise ou non ! La dignité aurait pu vous amener à démissionner de votre fonction, mais au lieu de cela, vous ajoutez à ce précédent la grossièreté du bras d’honneur. Les excuses que je demande ne sont évidemment pas pour moi, ma personne n’a aucune importance, mais pour notre institution. Je sollicite une suspension de séance. ».

Après une nouvelle suspension de séance de dix minutes, Éric Dupond-Moretti a enfin présenté ses excuses : « Monsieur Marleix, je le dis à toute la représentation nationale, je suis profondément affecté par ce moment. Je le répète avec beaucoup de force : je n’ai pas voulu viser le président du groupe Les Républicains. Si mon geste a été mal interprété, je lui présente mes excuses ainsi qu’à toute la représentation nationale. ». L'incident fut ainsi clos !

Cette petite séquence, qui montrait que l'Assemblée était une cour de récréation, a illustré le fait qu'Olivier Marleix ne lâchait rien, et surtout pas son antimacronisme.
 

Parlementaire très actif, Olivier Marleix s'est fait aussi la réputation d'un très bon connaisseur de la politique industrielle et énergétique de la France. Il a notamment présidé la commission d'enquête sur les décisions de l'État en matière de politique industrielle en novembre 2017, visant l'ancien Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, c'est-à-dire Emmanuel Macron, sur la vente d'Alstom. Olivier Marleix n'a pas hésité à saisir en janvier 2019 le parquet national financier pour dénoncer un pacte de corruption pour financer la campagne présidentielle de l'actuel Président. Il a par ailleurs proposé en 2023 une nationalisation temporaire du groupe Atos par souverainisme industriel pour éviter sa cession à l'étranger.

Malgré une activité très partisane, Olivier Marleix a reçu de la part de ses collègues notamment présidents de groupe un hommage élogieux à l'annonce de sa mort.

Emmanuel Macron : « La disparition d'Olivier Marleix plonge notre Parlement en deuil. Homme politique d'expérience, il défendait ses idées avec conviction. Je respectais aussi nos différends puisqu'ils se plaçaient à la lumière de notre amour du pays. J'adresse mes condoléances à sa famille, à son père Alain et à tous ses compagnons d'engagement. ».

François Bayrou : « Stupéfaction et immense tristesse à l'annonce de la disparition brutale d'Olivier Marleix. On ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains... Nous serons chez lui demain, à Chartres, dans son département. Sa haute silhouette nous manquera. ».

Yaël Braun-Pivet : « L'Assemblée Nationale est en deuil. Olivier Marleix s'est consacré sans compter pour son territoire et pour notre démocratie. Il était droit, rigoureux, profondément humain. Bouleversée, j'adresse à sa famille, ses proches, ses collègues, mes condoléances les plus sincères. ».

Nicolas Sarkozy : « C'est avec une immense tristesse que j'apprends la disparition tragique d'Olivier Marleix. Olivier fut un collaborateur précieux à l'Élysée, un soutien fidèle dont l'engagement ne m'a jamais fait défaut. Il était avant tout un député passionné. ».

Marine Le Pen : « Nous apprenons avec tristesse le décès d'Olivier Marleix, député depuis 2012, président du groupe Les Républicains de 2022 à 2024. Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées. Nos pensées vont à sa famille, à ses proches et à ses collègues du groupe LR. ».

Jean-Luc Mélenchon : « Stupeur. J'ai eu l'honneur de pratiquer Monsieur Olivier Marleix, c'était un adversaire honorable et respecté. Son attachement à la souveraineté de la France permettait un dialogue sincère. Condoléances attristées à sa famille et ses proches. ».

Valérie Pécresse : « Bouleversée par la disparition d'Olivier Marleix, un homme de convictions, gaulliste et républicain engagé, un homme droit sur lequel on pouvait toujours compter dans l'adversité. La France perd un de ses serviteurs, et les habitants de l'Eure-et-Loir leur premier défenseur. ».

De nombreuses autres personnalités politiques ont exprimé leur émotion, en particulier Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Christian Estrosi, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Manuel Bompard, Jordan Bardella, Laure Lavalette, etc.

Un hommage solennel à Olivier Marleix sera rendu à l'Assemblée Nationale le mardi 8 juillet 2025 à 15 heures, par la Présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet et par le Premier Ministre François Bayrou qui se sera rendu auparavant à Chartres auprès de la famille. Pensée aux proches.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (07 juillet 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Olivier Marleix.
Charles Pasqua.
Jean-Marie Demange.
Gérard Gaudron.
Jean-Pierre Abrioux.
Jean Tiberi.
La nouvelle direction de LR : cap vers 2027 ?
Bruno Retailleau.
LR : plébiscite pour Bruno Retailleau !
Congrès LR : les jeux sont-ils faits ?
De Gaulle.
Philippe Bas.
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L'offensive de Bruno Retailleau.
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Aurore Bergé.
Alain Peyrefitte.
La sagesse inattendue de Jean-François Copé.
Yvon Bourges.
Christian Poncelet.
René Capitant.
Patrick Devedjian.

 

 


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41 réactions à cet article    


  • Seth 8 juillet 19:59

    Il se serait pendu par le kiki. Un homme qui avait tant soutenu la réforme retraite, que c’est triste !

    Snif snif... je ne sais pas si je m’en remettrais jamais...  


    • In Bruges In Bruges 8 juillet 20:54

      @Seth
      Bouffon, va.
      Tu ne sais même pas de qui tu parles.
      Va te cacher.


    • La Bête du Gévaudan 8 juillet 21:02

      @Seth

      bah... d’un autre côté vous étiez alliés avec lui aux dernières zélections dans le barrage « contrelefascisme »... ça a permis aux élus de gauche de rempiler pour un mandat (à 7000 euros mensuels) pour assurer leurs points retraites, les gonzes...

      On a pu observer de touchantes alliances entre Rima Hassan et Raphaël Glucksman, Obono et Wauquiez, Retailleau et Delogu, Bayrou et Mélenchon, Elisabeth Borne et Mathilde Panot... etc. C’est beau la politique ! Ca rapproche les horizons, ah ah !

      C’est comme le Kamarade Villepin qui passe pour un tiersmondiste uniquement parce-qu’il crache sur Israël et s’émeut pour Saddam... m’enfin, il a bombardé sans état-d’âme Belgrade et le Kosovo, Abidjan et Kaboul... mais ça c’est pas grave, parce-que ça ne concerne ni les Juifs ni les Arabes... sans parler de sa politique économique, les retraites, européiste et atlantiste... 

      Du coup, vous croyez que j’ai ma chance comme candidat LFI ? La Bête du Gévaudan avec un Keffieh... ça peut le faire ? Et je me mets en couple avec Greta Thunberg ! Ca fera un couple anti-spéciste entre une humaine et un chien sauvage.


    • xenozoid xenozoid 8 juillet 21:37

      @La Bête du Gévaudan

       tu alignes beaucoup de mots pour dire que dalle, en fait , si on suppose que tu veux dire quelque chose that make sens


    • La Bête du Gévaudan 9 juillet 02:26

      @xenozoid

      gauchistes démagos y’en a s’allier à chaque élections avec « extrême-centre sioniste génocidaire méga-facho-néolibéral », et après y’en a faire grandes déclarations tiers-mondistes en même temps toucher leur flouze euro-républicain... ça y’en plus clair ? 


    • La Bête du Gévaudan 9 juillet 02:31

      @xenozoid

      grand lìder maximò tiers-mondiste Villepin y’en a avoir bombardé Belgrade, Kosovo, Abidjan y Kaboul avant partir vacances grand émirat théocratique-capitaliste Qatar... mais extrême-gauche y’en a s’en foutre car pas « vilains sionistes » ni « gentils arabes »... et après grand lìder maximò Villepin vedette à Fête de l’Huma... y’en a grosse hypocrisie gauchiste... y’en a plus clair ? 


    • La Bête du Gévaudan 9 juillet 02:36

      @xenozoid

      gauchistes y’en a « barrage républicain contrelefachisme » avec Borne-les-retraites, Glucksman-la-CIA-sioniste, Darmanin-jeu-de-vilain y Retailleau-le-vilain-facho à chaque élection... et après avoir conservé mandats députés 7000 euros, gauchistes y’en a recommencer à casser nos oreilles gévaudanes avec diatribes marxistes... y’en a grosse hypocrisie... 


    • amiaplacidus amiaplacidus 9 juillet 07:36

      @La Bête du Gévaudan

      Vous oubliez Marine, Bardella et quelques autres spécialistes en captation financière.

      Quelque chose me dit que ce n’est pas fortuit.


    • JulietFox 9 juillet 09:46

      @La Bête du Gévaudan
      Par rapport à l’article sur Agoravox, ça vole haut.....


    • Seth 9 juillet 13:42

      @In Bruges

      @Seth
      Bouffon, va.
      Tu ne sais même pas de qui tu parles.
      Va te cacher.

      Je n’ai pas pour habitude de m’adresser ainsi à des lourdingues, des crétins et des fafs, simple question d’éducation.

      Mais peut être est-ce mémère qui commande chez vous et vous sentez-vous obligé de jouer à l’adjudant à l’extérieur pour vous persuader qu’il vous reste encore un peu de testostérone.  smiley

      Être grossier pourquoi pas, c’est un art, mais de là à être vulgaire...  smiley



    • Seth 9 juillet 14:19

      @amiaplacidus

      Elle a un gross problem, la marine : le regretté a refilé la jouissance de tout à la madame janie de son vivant et les frangines ne peuvent pas vendre montretout comme elles le prévoyaient et sont obligées d’attendre que la belle-doche casse sa pipe, quelle horreur !

      Du coup elle doit se sentit un peu moins éplorée, l’orpheline. 

      Elle est dans une mauvaise passe : on la rend inéligible, on la prive de ses biens et de la thune... Qué malheur !  smiley

      pour le gigolo je suis pas au jus.


    • In Bruges In Bruges 9 juillet 15:21

      @Seth
      Un type qui a fait 179 « interventions » en 5 jours sur un site comme celui-ci est nécessairement :
      quelqu’un inoccupé le jour ( chômeur, retraité)
      quelqu’un qui n’a personne qui veuille bien de lui pour occuper ses nuits...

      Dans les deux cas, ça ne donne pas le droit d’insulter un mort.

      Basta cosi.
      Fin du message.


    • amiaplacidus amiaplacidus 9 juillet 16:08

      @Seth

      Elle a effectivement de gros problèmes. Et là-dessus, voilà un Bardella qui tente de lui piquer le fonds de commerce de la petite entreprise familiale.


    • pemile pemile 9 juillet 16:12

      @amiaplacidus «  Et là-dessus, voilà un Bardella qui tente de lui piquer le fonds de commerce de la petite entreprise familiale. »

      Pour l’instant, il cherche la climatisation dans une golfette sans vitre !

      http://static.mamot.fr/media_attachments/files/114/822/051/560/014/692/orig inal/eb129ae5de5c0163.mp4


    • amiaplacidus amiaplacidus 9 juillet 18:30

      @pemile

      À certains, il ne faut pas trop demander.

      Et là, les neurones de Bardella vont passer en surchauffe.


    • mursili mursili 9 juillet 07:35

      Bizarre ce suicide, non ?

      Un suicide à la Boulin ?


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 9 juillet 09:40

        @mursili
         
         ’’ Un suicide à la Boulin ? ’’
        >
        Meu non, la porte était fermée de l’intérieur.


      • mursili mursili 9 juillet 10:07

        @Francis, agnotologue

        Tout de même, quelle impatience pour en finir... Il aurait au moins pu attendre la sortie de son livre Dissolution française, la fin du macronisme. Elle était prévue en octobre prochain.

        http://www.fnac.com/a21711499/Olivier-Marleix-Dissolution-francaise-La-fin-du-macronisme


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 9 juillet 10:21

        @mursili
         

        ’’Tout de même, quelle impatience pour en finir... Il aurait au moins pu attendre la sortie de son livre Dissolution française, la fin du macronisme. Elle était prévue en octobre prochain.

        http://www.fnac.com/a21711499/Olivier-Marleix-Dissolution-francaise-La-fin-du-macronisme ’’

        >

        Comme c’est bizarre : l’éditeur (ou quelqu’un d’autre) aurait-il inactivé la page ?

         


      • mursili mursili 9 juillet 10:37

        @Francis, agnotologue

        Ils n’ont sans doute pas encore trouvé la photo de couverture. On pourrait peut-être suggérer la minute de silence à l’Assemblée...


      • Seth 9 juillet 12:33

        @Francis, agnotologue

        Meu non, la porte était fermée de l’intérieur.

        Pour être plus précis, c’est les vécés qui étaient fermés de l’intérieur.  smiley


      • Gollum Gollum 9 juillet 13:48

        @Francis, agnotologue

        Comme c’est bizarre : l’éditeur (ou quelqu’un d’autre) aurait-il inactivé la page ?

         

        Tellement parano que le mec ça lui déforme les perceptions... smiley

        Non la page est bien là manque juste la couverture du bouquin..

        Mais quel malade. smiley


      • Seth 9 juillet 14:22

        @Francis, agnotologue

        Un suicide à la Boulin ?

        Meunon ! Boulin s’était noyé dans 20 cm de flotte et lui on l’a retrouvé pendu (poil au...)

        Ce qui est une fin mesquine : pas de bruit, pas de sang, pas de gore : sans intérêt.  smiley


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 9 juillet 18:53

        Parole, ma personne l’obsède, ce c...


      • xana 9 juillet 08:26

        Un de perdu, ...


        • xana 9 juillet 08:30

          Dix autres godillots le remplaceront.


          • Seth 9 juillet 11:51

            @xana

            Chez nous on ose dire que ça fait un peu de peine sur le moment mais qu’après, ça débarrasse.  smiley


          • olivier cabanel olivier cabanel 9 juillet 08:49

            tout çà pour çà ! smiley


            • Seth 9 juillet 13:43

              @olivier cabanel

              Profitez-en pour m’expliquer je ne puis intervenir sur vos articles SVP merci.



              • JulietFox 9 juillet 09:47

                Tous les jours il y a « des sans dents », des « qui ne sont rien » qui se suicident et ne font pas une ligne dans les journaux.


                • Jclaude Jclaude 9 juillet 09:55

                  @JulietFox
                  Je ne vois absolument pas le rapport, avec des personnes publiques qui ont eu des propos ne plaisant manifestement pas à l’Establishment.... et n’étaient manifestement pas suicidaires !


                • pasglop 9 juillet 12:26

                  @Jclaude
                  Votre répons suggère que vous avez des informations.
                  On vous écoute...


                • chapoutier 9 juillet 12:32

                  @pasglop
                  un texte en modé donne son point de vue

                  La pendaison physique d’Olivier Marleix

                  http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=261958


                • pasglop 9 juillet 12:34

                  @chapoutier
                  Merci mais je n’ai pas accès à la modération...


                • Jclaude Jclaude 9 juillet 12:40

                  @pasglop
                  Les listes ne manquent pas de personnes qui ont eu des morts très bizarres, alors qu’elle avaient révélé des machins gênants pour certains, et qu’elles n’étaient pas du tout suicidaires.
                  Je vous laisse chercher....


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 9 juillet 13:09

                  @chapoutier
                   
                  ’’ un texte en modé donne son point de vue La pendaison physique d’Olivier Marleix

                  http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=261958 ’’

                  >

                  +4 =3

                  À ceux qui peuvent, allez voter : cet article proposé en modé est riche d’informations.


                • Seth 9 juillet 14:35

                  @Francis, agnotologue

                  Peut-être enfin une réponse à la question qui me taraude : Marleix était-il ou non un gibier de potence ?


                • Rémy Rémy 9 juillet 14:57

                  Eric Denécé, Helric Fredou, Olivier Marleix, Stéphane Blet.

                  Ces 4 personnes ci-dessous ont un point commun. Ils se sont tous suicidés dans des circonstances mystérieuses. Aucun signe avant-coureur de dépression n’a été constaté chez ces individus.

                  Coïncidence troublante n’est-ce pas ?

                  http://x.com/v_goldschmidt/status/1942520069436719327

                  Liste hélas non exhaustive.....ça commence à faire vraiment beaucoup pour de simples coïncidences, mais en vain, cela n’empêchera pas les vérités dérangeantes de leur péter en masse à la gueule, question de temps, cela fait juste d’aggraver lourdement leur cas ....


                  • Mustik 9 juillet 18:45

                    @Rémy

                    C’est la loi des séries !
                    Bizarre qu’il n’ait pas laissé une lettre... ça va encore faire jaser !


                  • ETTORE ETTORE 9 juillet 16:08

                    Rakoto, c’est comme les vides en architecture.

                    Ce qui n’est pas d’ECRIT, est nettement plus important que ce qui sert de couverture ( salement tiré) entre félicitations, analyses à l’emporte pièce, et CV , comme ça m’arrange, l’essentiel est de pondre un article suffisamment laxatif, pour foutre la chiasse à un gastéropode....Qui voudrait s’attaquer à une salade, trop traitée aux gros sous, et qui est dans le panier à essorer les finances, du végéta-RIEN, en place.

                    Mais voilà, qu’attendre de Rakoto ? Qui quand il n’exhume pas, s’essaye à des monticules, qu’il veut CON-gère, dont les bras des suppliciés, dépassent avec un doigt d’honneur magistral.

                    Il n’en ressort que suspicions pour un non dit, trop camoufléT.

                    Et on est en droit de se demander, QUI cela gêne, à ce point, pour fournir une corde aussi pourrie, à des lecteurs, qui jamais ne se voudront Tarzan, pour une Cheetah, au cul pelé.

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