• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Europe > L’UE, c’est l’impuissance et l’appauvrissement (...)
#18 des Tendances

L’UE, c’est l’impuissance et l’appauvrissement #Frexit

« Faire l’Europe, c’est faire le poids » : c’était la promesse du PS en 1992. Encore une promesse qui n’a pas été tenue… C’est l’exact inverse que démontrent les dernières semaines, secouées par les initiatives brutales de Donald Trump. L’UE est ignorée dans les négociations sur l’Ukraine, et réagit de manière dérisoire aux conflits commerciaux. L’UE, c’est la paralysie et l’effondrement économique.

L'UE, c'est l'impuissance et l'appauvrissement #Frexit

 

L’UE fait de nous les dindons de la farce

Bien sûr, ce n’est pas une surprise. Certains l’avaient compris dès l’Acte Unique ou Maastricht. Mais les dernières semaines éclairent d’une manière particulièrement brutale tous les vices de forme du machin européen, aux intérêts trop divergents pour aboutir à un plus petit dénominateur commun qui ait le moindre poids dans le cours des évènements. Pourtant, notre continent a été la première puissance économique de la planète. Aujourd’hui, nous ne sommes plus qu’un ensemble affaibli, qui n’a plus d’autre poids que celui de son marché, guère dynamique, à cent lieues de l’influence des USA ou de la Chine. Loin de nous avoir permis de faire le poids, l’UE nous affaiblit et réduit notre poids dans le monde. Et cela est particulièrement criant pour un pays comme le notre, qui avait un vrai poids dans la marche du monde, et qui est réduit aujourd’hui aux gesticulations grotesques et vulgaires de son Jupiter de pacotille.
 
D’abord, il y a la négociation sur la fin de la guerre en Ukraine. Elle est menée en Arabie Saoudite, avec les États-Unis comme maître de cérémonie abrupt et intéressé, sans que les pays européens soient invités à la discussion, une humiliation qui en dit long sur le poids réel de l’UE sur une guerre qui se passe pourtant en Europe. La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump montre à nouveau à quel point l’UE ne pèse rien, ou presque. Alors que la Chine, qui vend trois fois plus à l’Oncle Sam que l’inverse, ose répondre aux droits de douane, l’UE se fait toute petite. Derrière les déclarations martiales de certains dirigeants Français, l’UE a suspendu ses mesures, alors que les USA en gardent certaines (droit de douane minimum de 10%, et même de 25% pour l’automobile, l’acier ou l’aluminium). Les mesures sur l’acier sont ridicules pour qui sait que les USA nous vendent des volumes absolument dérisoires
 
Car même si le président états-unien a renoncé à des mesures plus fortes (les 20% de droits de douane pour toute l’UE), au bout du compte, le retrait de nos mesures de rétorsion aux droits de douane sur l’automobile ou aux 10% marque une nouvelle fois l’impuissance du machin européen. Les USA nous agressent et l’UE se laisse faire. Bien sûr, notre excédent commercial fait que nous n’avons pas intérêt à une escalade, mais ce qui est frappant, c’est que les pays réagissent en ordre dispersé, ne permettant pas un front commun. Et la remise en cause du dogme libre-échangiste provoque une erreur système des eurocrates qui répondent à Trump en lui proposant plus de libre-échange… Pourtant, il y avait des moyens de pression : suspendre les amendes sur les émissions de CO2 en 2025 pouvait soulager nos constructeurs automobiles (et affaiblir Tesla) ou agir sur les pratiques fiscales des multinationales US. 
 
Mais l’UE comporte des parasites fiscaux, qui ne sont pas prêts à se fâcher avec les multinationales US, et l’Allemagne refuse tout conflit commercial qui risque de mettre à mal ses exportations. Résultat, l’UE laisse faire, et surtout, se laisse faire. Au contraire d’une Chine qui réagit, l’UE reste passive, faisant le minimum syndical pour donner le change à ses opinions publiques. Pire, elle propose plus de libre-échange aux USA, de nouveaux accords avec d’autres pays, et semble même accueillir de manière favorable une expansion des échanges avec la Chine, alors même que le déferlement de véhicules chinois pourrait approfondir la crise de notre secteur automobile. Notre industrie subit les règles pénalisantes de l’UE face à une concurrence internationale féroce, où l’Asie protège, elle, son industrie. 
 
Pour qui en douterait encore, les dernières semaines viennent comme un démenti cinglant à la propagande européiste. L’UE ne nous est d’aucune aide. C’est un poids, lourd, à nos chevilles. L’UE nous affaiblit et nous appauvrit, quasiment dans toutes les circonstances. Nous l’avons vu en 2001, en 2008, de 2010 à 2014, en 2020. Il est temps d’en tirer la seule conclusion logique : en partir.

Moyenne des avis sur cet article :  3.24/5   (29 votes)




Réagissez à l'article

42 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 mai 09:26

    ’’« Faire l’Europe, c’est faire le poids » ’’

    >

    Faire L’UE c’est comme faire la réunification lors de l’épisode des ’’Ambassadeurs’’ dans Koh Lanta : macron est notre ambassadeur.

    Si vous voyez ce que je veux dire.


    • docdory docdory 6 mai 11:52

      @Francis, agnotologue
      N’ayant quasiment jamais regardé Koh Lanta, je n’ai pas la référence culturelle aux épisodes des « ambassadeurs ». Je ne vois donc pas du tout ce que vous voulez dire !



    • Durand Durand 3 mai 10:18

      « Il est temps d’en tirer la seule conclusion logique : en partir. »

      C’est ce qu’on dit à l’UPR depuis 2007 !…

      …Bien dormi ?

      ..


      • Buzzcocks 3 mai 11:30

        @Durand
        le problème, c’est que vous êtes 5 dans votre secte.


      • xana 3 mai 16:53

        @Buzzcocks
        Le vrai problème, ce n’est pas qu’ils soient 5 ou 10.
        Le vrai problème, c’est qu’ils ont raison, alora qu’il y a des millions d’eurobéats comme vous qui ne veulent pas admettre qu’ils ont été trompés depuis des années.
        Je sais, en politique c’est encore pire de se retrouver cocufié, même si vous êtes des millions. C’est pourquoi vous vous obstinez à faire confiance dans ceux qui vous ont encornés...


      • tonimarus45 4 mai 07:27

        @xana-Ah bravo belle et bonne reponse ; j’apprecie


      • placide21 4 mai 11:51

        @xana
        Les eurobéast sont aussi les covidiots (qu’on aurait pu faire marcher à quatre pattes en leur martelant que le virus ne se déplace pas au raz du sol ) la raison ne fait pas le poids face aux groupes de pression , l’ingénierie sociale, la propagande et l’arrivée de l’IA.


      • Legestr glaz Legestr glaz 5 mai 09:50

        @Buzzcocks

        Votre manière de répondre signifie simplement que vous êtes un européiste et que vous n’en avez strictement rien à faire du déclin de la France, ce qui a des répercutions considérables sur le niveau de vie de ses habitants. 

        Mais en bon européiste cela vous passe au dessus de la tête. Ou bien alors vous êtes à la solde des puissances de l’argent et vous défendez leurs intérêts.


      • Krokodilo Krokodilo 6 mai 19:16

        @tonimarus45 Pour paraphraser la formule connue, comme une religion, un parti c’est une secte qui a réussi !


      • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 mai 16:58

        Aux temps préhistoriques, l’humain était autonome et traitait seul tous ses besoins et choix.

        Puis nos besoins sont devenus de plus en plus complexes, obligeant à déléguer (au moyen age le paysan déléguait sa protection au seigneur du coin et ses gens d’armes, et les nourrissait en contrepartie)

        Aujourd’hui, nous déléguons à la commune, au département, région, état, agglo, etc (beaucoup trop de choses mal imbriquées et redondantes)

        Pour en revenir à l’Europe, pas choquant de faire des trucs au niveau européen, mais l’Europe ne devrait pas être « un chef », mais simplement un moyen de faire plus efficacement certaines choses (efficacité d’échelle par rapport a la gestion au niveau pays).

        Reste juste à débattre de ce qu’il serait intéressant de faire au niveau européeen.

        Pour ma part, je pense 

        • par exemple à Airbus, la production d’avions
        • on aurait pu faire l’airbus du rail avec Siemens et Alstom, mais paradoxalement c’est l’Europe qui a dit non !
        • a la production d’armes et defense commune, mais les allemands ne veulent pas et préfèrent acheter américain
        • etc. (débat à lancer)

        • xana 3 mai 17:37

          @lecoindubonsens
          Tout de même un peu tendancieux...
          Ce ne sont pas les paysans qui ont « délégué » leur protection au seigneur du coin. Le seigneur est arrivé avec ses hommes d’armes, et ils ont pendu ceux qui se sont défendu.
          De la même façon ce n’est pas nous qui avont choisi de remplacer nos ministres élus par les sbires de la Hyène : Cela nos a été imposé, comme l’Europe supranationale.
          En fait nos peuples ont toujours été exploités, seul le costume des exploiteurs a changé...


        • xenozoid xenozoid 3 mai 17:42

          @xana

          moi je vais allez plus loin, le peuple n’a jamais existé si ce n’est pour promouvoir le prochain. salaud dans la liste...c’est qui/ quoi le peuple sinon une réserve inépuisable de l’esclavagiste pour justifier sa domination....le peuple ?


        • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 mai 19:59

          @xenozoid @xana

          nous semblons ok pour déclarer que l’Europe ne doit pas être « un chef ». Pas d’utilisation d’un pouvoir que les français ne lui ont pas délégué.

          OK aussi pour constater que l’humain abuse de son pouvoir : même les élus, qui ne devraient n’être que des gestionnaires délégués pour traiter en détails les affaires de la commune, du département, de la région, de l’état ... ont trop souvent tendance à se prendre pour des chefs, et à imposer leur point de vue.

          Un bon exemple connu = notre président qui s’appuie sur « les français m’ont réélu, donc ce que je fais est légitime ». A méditer par ses électeurs ...


        • Nicolas36 4 mai 14:42

          @lecoindubonsens
          Juste un petit bémol concernant les « préférences » Allemande. 
          Elle ne sont nullement américaines sinon celles qu’ils sont obligés d’avaler. 
          Par contre , acheter des armements Français ou même collaborer en égalité , c’est hors de question pour les Allemands. 
          Ils n’ont aucune confiance dans les productions Françaises en terme de qualité, de couts ou de disponibilité. 
          D’une manière philosophique l’Allemagne ne veut en aucunes manières être dépendante de la France pour ders armements. 
          La proposition Macron de « couvrir » l’UE de la dissuasion Français c’est très peu pour eux. Le nouveau Chancelier a bien dit que pour sa part c’est l’OTAN qui constitue la défense Européenne . 
          Macron et sa défense Européenne peut aller se faire cuire un oeuf sinon de voir Trump se retirer de la défense de l’Europe. C’est loin d’être fait. 
          De surcroit l’Allemagne dispose d’une industrie militaire conséquente et n’achète que des avions US car à ce niveau elle n’a plus rien . Pour le reste tout est made in Germany. 
          Le problème est le même qu’ailleurs en Europe. On sait pratiquement tout faire mais très cher et en capacité limitée. 


        • Fanny 4 mai 15:34

          @Nicolas36
          collaborer en égalité , c’est hors de question pour les Allemands. 

          Je confirme, mon vécu dans l’industrie ne dit pas autre chose.
          Des projets sont lancés, sous pression politique (missiles, chars) ou pas (boîte de vitesse auto), des produits en sont parfois issus mais rien de bien glorieux (peut-être à part Airbus mais je ne connais pas la part allemande dans le développement d’Airbus, les moteurs étant franco-américains, pas allemands).
          Ce que j’en retiens est que le co-développment avec les Allemands est une épreuve pénible. Leur raideur germano-centrée fait qu’ils ne lachent rien, le mondre kopek doit se négocier à la dure.
          A titre prsonnel, j’avais un problème : je ne supporte pas l’Anglais parlé avec un accent allemand. A tout prendre je préfère encore l’anglo-espagnol pour son côté comique. Pourtant, je baragouine l’Allemand (2ème langue) qui est une très belle langue. Encore un défaut de l’UE : le globish, l’horreur qui tue les cultures européennes.


        • LeMerou 5 mai 07:19

          @xana

          Bonjour,

          « Ce ne sont pas les paysans qui ont « délégué » leur protection au seigneur du coin. Le seigneur est arrivé avec ses hommes d’armes, et ils ont pendu ceux qui se sont défendu. »

          Vous m’avez devancé sur l’interprétation historique qui nous a été présenté..
          J’aurai ajouté à la fin, ou ceux qui n’était pas d’accord.

          Déjà le gueux complotait, fomentait, contre son seigneur....c’était une époque ou la vie du gueux n’avait que peu de valeur, donc pas de classement, pas de débats médiatique, pas d’ostracisation.
          Hop, un tour sur la place publique et l’affaire était terminée... 

          Rendez vous compte, la vie était quand même beaucoup plus simple à l’époque, pour les Seigneurs cela s’entend, bon pour les autres elle pouvait être incertaine... Les « Seigneurs » d’aujourd’hui son obligés de prendre des gants, cernés qu’ils sont par des « textes », mais quelle décadence.

          M. Giscard d’Estaing, lors d’une interview il y a longtemps, avait décrit ce que devait être l’Europe, description à laquelle beaucoup de gens adhéraient aujourd’hui. Bon le souci c’est que pendant son « mandat », il a laissé faire, laisser grossir le « monstre »


        • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mai 15:07

          @Nicolas36
          si l’on en croit la ref ci dessous, l’Allemagne c’est 40% d’Airbus
          http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121017trib000725514/airbus-l-allemagne-en-veut-toujours-plus.-jusqu-ou-ira-t-elle-.html
          donc quand même possible de faire des choses ensemble,
          même si l’expression « couple franco allemand, moteur de l’Europe » semble utilisée seulement ... en France !
          Si nous prenons pour hypothèse « rien avec les allemands, pourquoi continuer de parler d’Europe ? », surtout en se rappelant que les anglais sont sortis.

          quant à « Le problème est le même qu’ailleurs en Europe. On sait pratiquement tout faire mais très cher et en capacité limitée », il faudrait préciser, attention aux taux de change qui troublent la vue...


        • Mustik 3 mai 18:45

          « ON » nous a fait croire que l’UE ça pouvait aller très vite... dans le « BON » sens.

          Malgré la déclaration de Trump, Jean Monnet de la CIA a fait une UE pour servir les USA...

          IL y a fort à parier que les oligarchies européennes étaient informées mais complices... comme aujourd’hui.

          A la base, l’Italie, l’Espagne ont toujours accueilli des bases US jusqu’à aujourd’hui.

          L’Allemagne n’a jamais prétendu former un « Couple » avec la France ( rivalité, mépris...)

          Lorsque la Grèce et la Pologne ont été intégrées, elles se sont précipitées à Washington avec les Finances européennes. Pour rappel : la remontrance de Chirac aux Polonais qui se sont rués pour acheter des avions de chasse US avec les milliards d’aide de l’UE...

          Ca c’était pour les amuse-gueules de l’apéro et l’Entrée...

          En ce moment, on a le Mercosul, le Canada, le poulet US à la javelle etc... en attendant les produits Ukrainiens.

          J’oubliais la Turquie qui bénéficie de la Clause de la Nation la plus favorisée. Faveur bien méritée vu les menaces d’Erdogan contre la Grèce, Chypre, la Marine française, le chantage aux immigrés etc, etc... etc.

          Je ne m’appesantirais pas sur l’invasion des 20,000 roms qui se sont précipités en France après avoir traversé une quinzaine de pays... pour mettre de l’ambiance dans nos... poulaillers et nos commissariats ! (Merci Sarkoze, ex-Président de l’UE pour 6 mois )


          • xenozoid xenozoid 3 mai 19:07

            Il est beaucoup plus facile de manipuler l’opinion des gens par le biais des médias et de la télévision que d’avoir à imposer de façon permanente toutes les décisions au moyen de la violence. Les formes politiques que nous connaissions - l’état-nation, la souveraineté, la participation démocratique, les partis politiques, droit international - sont arrivées à la fin de leur histoire. Ils continuent à faire partie de nos vies comme des formes vides, mais la politique contemporaine prend la forme d’une « économie », c’est à dire un gouvernement de choses et d’hommes. Alors que notre seul recours est de penser d’un seul tenant, sur la base du principe que nous avons précédemment défini par l’expression, qui est d’ailleurs aussi obscure, de la « vie politique ».

            L’état d’exception dont vous avez lié à la notion de souveraineté semble prendre aujourd’hui le caractère d’une situation normale, mais les citoyens sont toujours perdant face à l’incertitude de leur vie quotidienne : est-il possible d’atténuer ce sentiment ?

            Nous avons vécu pendant des décennies dans un état d’exception, qui est devenu la règle, comme dans le cas de l’économie, dont la crise est l’état normal. L’état d’exception qui devait être limité dans le temps a pris la place du modèle normal de la gouvernance aujourd’hui et cela est vrai même dans les Etats qui se disent démocratiques. Peu de gens sont conscients du fait que les règlements de sécurité introduites après le 11 Septembre (ils avaient été mis en place en Italie depuis les années de plomb ) sont pires que ceux qui étaient imposés sur les livres sous le fascisme. Et les crimes contre l’humanité commis sous le nazisme ont été rendus possible par le fait que Hitler ayant pris le pouvoir et avait alors proclamé un état d’exception qui n’avait jamais été abrogé. Hitler, cependant, n’a pas eu les mêmes possibilités de contrôle (données biométriques, caméras de surveillance, les téléphones cellulaires, cartes de crédit) qui sont à la disposition de nos Etats contemporains. On pourrait très bien dire aujourd’hui que l’Etat considère chaque citoyen comme étant un terroriste virtuel. Cela peut avoir comme conséquence de diminuer et rendre impossible la participation à la vie politique qui est censée définir la « démocratie ». Une ville dont les places et les rues sont contrôlées par des caméras de surveillance ne peut pas être un lieu public : c’est une prison.

             l’avenir sera-t-il meilleur que le présent ?

            L’optimisme et le pessimisme ne sont pas des catégories utiles pour la réflexion. Comme l’écrivait Marx dans une lettre à Ruge : « c’est précisément la situation désespérée qui me remplit d’espoir ".


             Giorgio Agamben


            • xenozoid xenozoid 3 mai 19:12

              @xenozoid

              2008


            • qactus.fr
              Europe : L’article 122, l’arme secrète pour piller l’Europe sans consulter les peuples, Ursula von der Leyen, vole nos milliards et notre démocratie ! - L’Informateur

              Ursula von der Leyen et l’UE : Comment une non-élue s’arroge les pleins pouvoirs pour piller l’Europe ?

              L’Union européenne, sous la direction d’Ursula von der Leyen, vient de franchir une nouvelle étape dans la confiscation de notre souveraineté. L’activation de l’article 122 du traité européen, un mécanisme aussi dangereux que l’article 16 en France, permet à cette présidente non élue par le peuple de prendre des décisions colossales… sans consulter personne.

              Pendant que les Français crèvent sous les taxes, l’UE envoie notre argent dans des guerres lointaines, pour des intérêts géopolitiques qui ne sont pas les nôtres. Et pendant ce temps, certains préfèrent défiler pour des pseudo-causes, soutenir une femme condamnée pour détournement de fonds publics, plutôt que de voir le vrai danger : une oligarchie européenne qui nous spolie chaque jour un peu plus.

              En vertu de l’article 122, ils ont déjà confisqué les bénéfices du secteur énergétique, imposé des confinements, gelé des comptes bancaires et réprimées la dissidence pendant la pandémie de COVID-19. Aujourd’hui, le même mécanisme est utilisé pour armer l’Europe jusqu’aux dents, sans un seul vote démocratique. Il ne s’agit pas d’une urgence. C’est un coup d’État.

              Et ce n’est que le début de ce à quoi nous assistons, c’est à la véritable construction d’une société fondée sur la guerre, une économie militarisée, financée par des richesses pillées, imposée par des troupes et justifiée par des discours de menace perpétuelle.

              L’UE a désormais franchi le seuil. Elle ne fonctionne plus comme une instance dirigeante.
              C’est une machine de guerre, une arme de contrôle dirigée vers l’intérieur, et non vers l’extérieur.

              Les citoyens sont la cible. Leurs esprits.
              Leur argent.
              Leur avenir.

              Et si cette machine de guerre n’est pas arrêtée, l’Europe deviendra une zone occupée non pas par la Russie, mais par ses propres dirigeants, au service de l’élite mondiale, dans une guerre qui ne finit jamais.

              Préparez-vous en conséquence. La guerre n’est pas imminente, elle est déjà là.

              L’UE, ce monstre antidémocratique

              Comment une institution aussi opaque, aussi éloignée des peuples, peut-elle décider à notre place ? Comment von der Leyen, jamais passée par les urnes, peut-elle imposer sa loi à 450 millions d’Européens ? La réponse est simple : l’UE est une machine à écraser les nations, à confisquer nos libertés, à piller nos économies au profit des élites globalistes.

              Assez de constats, passons à l’action !

              Il est temps de dire STOP. Stop à cette Europe qui nous vole, stop à ces dirigeants qui méprisent le peuple, stop à cette soumission volontaire.

              Nous voulons :
              La souveraineté de la France, libérée des griffes de Bruxelles.
              Un référendum sur notre appartenance à l’UE, pour que le peuple décide enfin.
              La fin des technocrates non élus qui nous gouvernent sans légitimité.

              Assez de se faire voler, assez de se faire mentir. L’Union européenne n’est pas notre amie, elle est notre geôlière.

              Publié le 1.5.2025 à 18h28 – Par Chloé Fontaine


              • Parrhesia Parrhesia 3 mai 21:14

                Il y a des lustres que j’espérais lire un article semblablement argumenté.

                Entre autres, la reconnaissance implicite de cette loi incontournable et quasiment éternelle : seules sont viables, et encore, ce n’est jamais facile dans la durée, les unions économiques entre pays bénéficiant au préalable de compatibilités économiques dans les secteurs majeurs, et de compatibilités sociales, culturelles, politiques et humaines.

                D’où la philosophie qui avait guidé la création d’un Marché Commun à six pays compatibles.

                Une philosophie qui aurait réussir si quelques puissances plus ou moins visibles ne s’étaient immédiatement liguées pour étouffer dans l’oeuf la concurrence potentielle en tous domaines, y compris ceux de l’indépendance nationale et des libertés, constituée par l’union initiale des six.

                Un article ; enfin, suffisamment documenté pour prendre en compte le poids des déséquilibres d’échanges.

                Si une balance du commerce extérieure excessivement déficitaire constitue un handicap économique certain, elle constitue aussi un avantage considérable dans la mise en place de protections douanières régulatrices, ceci dans la mesure ou le pays dominateurs a infiniment plus à perdre dans l’échange que le pays dominé.

                Mais attention !

                D’une part, un bouledogue lâche rarement son os, mais d’autre part, le déclin économique généré par l’absence de régulation est un déclin tout simplement mortel !

                Nous en vivons maintenant la démonstration.


                • Eric F Eric F 4 mai 17:39

                  @Parrhesia
                  Totalement d’accord avec votre remarque que seule une union entre pays de niveau économique et social comparable peut être bénéfique, et cela a été le cas dans a CEE à 6 voire 9, mais pas depuis la systématisations des élargissements à des pays dont nous avons doublement financé le développement par des subventions et des délocalisations.
                  La CEE et début de l’UE avait rattrapé les USA en terme de PIB par habitant au début des années 2000 (voir ce diagramme), mais ensuite les USA ont recreusé considérablement l’écart.

                  Par ailleurs, outre les disparités entre pays composants, l’UE est devenue de plus en plus une technocratie productrice de normes, règlements et contraintes qui pénalisent l’efficacité économique par rapport au reste du monde, font chuter l’efficience (qualité/cout production). l’intérêt des peuples et nations de l’Union passent après des considérations utopiques (par exemple réduire tout seuls les problèmes climatiques dont le reste du monde n’a cure) et des financements de pays extérieurs à l’Union (actuellement l’Ukraine, mais pas que).


                • Parrhesia Parrhesia 5 mai 17:30

                  @Eric F
                  Bonsoir Eric F, et encore bien vu !


                • Fanny 3 mai 22:15

                  En tant que retraité, j’ai bien compris que nous sommes la 1ère cible qu’il faudra ratatiner dans un pays qui n’équilibre jamais ses comptes et fait gonfler indéfiniment sa dette.

                  L’euro, monnaie allemande, semble pour le moment nous protéger de la faillite. On s’y accroche comme à une bouée. Mais il semble que cette bouée se dégonfle lentement, avec notre pouvoir d’achat, par le jeu des mécanismes économiques des balances.

                  Comme nous autres retraités sommes un très gros bataillon d’électeurs en croissance, nos élus nous protègent, ne tapant pas (trop) sur les retraités, protégeant ainsi leur réélection. Ce gouvernement par les retraités est-il durable ? Les actifs, les moins bien lotis soutenus par les « moyens », risquent de se réveiller et faire savoir que ça ne peut plus durer.

                  Tant dans l’UE qu’en interne, notre situation est donc instable : fausse protection par l’euro, gouvernement non pérenne par les vieux.

                  Qui plus est, l’UE visait le top de la technologie mondiale, objectif affiché en 2000 : c’est complètement raté, en partie par sa faute. L’UE visait aussi la paix : c’est encore plus raté, ses ambitions d’expansion l’ayant conduit à soutenir (Fabius) un coup d’Etat - Maïdan - générateur de guerre.

                  Le bilan de l’UE est terrible, sauf que France et Allemagne ne se font plus la guerre après 3 confrontations épouvantables. Le « plus jamais ça » sera-t-il durablement suffisant pour éviter le Frexit ? Face à ce bilan très négatif de l’UE, il reste à l’oligarchie une dernière « chance » pour l’évier : la guerre de l’UE contre la Russie. Elle s’y prépare, avec Macron à l’initiative.


                  • Yaurrick Yaurrick 4 mai 20:17

                    @Fanny
                    Les actifs sont en train de se réveiller, ils en ont marre du système de retraite par répartition, qui coute extrêmement cher et qui ne donnera que des clopinettes.
                    On sait depuis des décennies que le système n’est pas tenable ni pour les actifs ni pour les finances, et qu’on aurait dû depuis bien longtemps avoir transitionné sur un système avec de la capitalisation.
                    Sauf qu’on ne l’a pas fait, par pure idéologie. Et les retraités ont largement contribué à faire perdurer ce système.


                  • Fanny 4 mai 21:46

                    @Yaurrick
                    Sauf qu’on ne l’a pas fait, par pure idéologie

                    Ne soyez pas impatient, on y va.

                    On va vers une retraite généralisée à 1000 € (si tout va bien économiquement).

                    Au-dessus, ce sera chacun pour soi, par capitalisation.

                    Avant d’arriver à cette structure, dans 10 ou 20 ans, les gouvernements vont raboter progressivement les retraites au-dessus de 1000 € en pompant les caisses de retraite.

                    Ensuite viendra la réforme Hanouna, la SS réservée aux plus modestes. Avec un cancer découvert à 70 ans  et une retraite convenable vous privant de la SS, il faudra se remettre au boulot pour payer ses soins, comme aux USA.

                    L’édifice social créé après-guerre aura vécu. Merci l’UE, merci à nos Young Leaders à la botte des USA.

                    Tant qu’à faire, la « pure idéologie » d’après guerre, c’était pas si mal.


                  • Le verrouillage des 500 signatures, il y a des candidats acceptable et d’autres non !



                    • Interview
                      « Le cerveau de 80 % de la population est dénutri »

                      Psychiatre et biologiste, enseignant-chercheur en psychonutrition, Guillaume Fond s’attache à décrypter l’impact de l’alimentation sur la santé mentale. Après avoir analysé le rôle du microbiote, il expose dans son dernier livre les effets sur le cerveau des déficits en nutriments indispensables et les moyens d’y remédier.

                      Par Claude Vincent
                      Publié le 28 avr. 2025 à 17:00Mis à jour le 28 avr. 2025 à 17:04

                      Notre alimentation, de plus en plus pauvre en nutriments essentiels, ne suffit plus à fournir au cerveau ce dont il a besoin pour fonctionner de façon optimale, explique en substance Guillaume Fond, docteur en psychiatrie et en biologie cellulaire et moléculaire. Elle ne joue plus le rôle de protection qu’elle devrait avoir, d’où des effets sur la régulation des émotions, le sommeil, les fonctions cognitives et en matière de pathologies mentales… Mais il existe des moyens - les compléments alimentaires, bien choisis - pour suppléer aux déficits en acides gras, en vitamines, en oligo-éléments et redonner du tonus au cerveau. Auteur de « Bien nourrir son cerveau » (Odile Jacob, 2025), le chercheur s’était précédemment penché sur le rôle du microbiote (« Bien manger pour ne plus déprimer », Odile Jacob, 2022). Interview.

                      Comment définir la psychonutrition ?


                      • Eric F Eric F 4 mai 17:41

                        @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                        Mieux vaut manger frais et équilibré que de se bourrer de cachets de vitamines et éléments artificiellement produits.


                      • http://x.com/JphTanguy/status/1919031607568019706

                        Depuis des années, le Système a désinformé massivement les Français sur on ne sait quelle colère des Britanniques contre Nigel Farage suite au Brexit.

                        Ils sont tellement en colère qu’ils viennent de soutenir massivement son parti, mettant à terre un bipartisme séculaire.


                        • LE NARRATIF ANTI-BREXIT DES MÉDIAS FRANÇAIS EST RIDICULISÉ PAR LES ÉLECTIONS LOCALES BRITANNIQUES

                          Les Conservateurs perdent -68% de leurs sièges (993=>317)
                          Les Travaillistes en perdent -65% (285=>99)
                          Reform UK passe de 0 à 677 sièges !

                          Le parti de Nigel Farage, le père du Brexit, devient ainsi le 1er parti.

                          Les médias français, qui racontaient que les Anglais regrettaient amèrement d’avoir voté pour le Brexit, voient ainsi leur propagande démentie et ridiculisée dans des proportions hallucinantes.

                          Mauvais perdants, ils n’ont plus que l’insulte à la bouche face à ce séisme, en taxant Reform UK de « populiste », « extrême droite », « fait étalage de sa force », etc.

                          Pas besoin d’être devin pour comprendre que les Européistes et leurs médias, dépassés par les événements et le réveil des peuples, sont en bout de course.

                          La vérité finit toujours par l’emporter sur le mensonge.

                          F Asselineau


                          • placide21 5 mai 16:28

                            @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                            Cette vidéo me fait douter , le Frexit sera-t-il suffisant : http://youtu.be/wq9BfOK-uOc


                          • Eric F Eric F 4 mai 18:02

                            Notre problème national n’est pas uniquement lié à l’UE, notre productivité a baissé par rapport au reste de l’UE et surtout par rapport aux USA, écart accentué suite à la crise sanitaire, notamment hausse de l’absentéisme, part insuffisance des nouvelles technologies (et dire qu’on avait des entreprises leader jusqu’au début des années 2000), surtransposition des normes (pénalisant de 4 points de PIB), etc. La compression salariale (hors top 1%) conduit à un exil des diplômés et à des délocalisations d’emplois peu qualifiés.


                            • cleroterion cleroterion 4 mai 21:21

                              @auteur

                              Votre article est incomplet, car il aurait dû traiter du Brexit, en insistant sur les points positifs.

                              Mais qu’ont-ils gagné ? Pourriez-vous nous le dire ?

                              Pas grand-chose de toute évidence. Ils ont moins de croissance, une pénurie de main d’œuvre, une livre Sterling affaiblie rendant plus chers les produits d’importation, des pécheurs et des agricultures cocus. Même le contrôle aux frontières s’est dégradé, car il y a plus d’immigration hors UE. Les gouvernements sont instables, et ils ont perdu une influence politique déjà faible.

                              Je ne vois que des côtés négatifs au Frexit, à moins que nous soyons des génies, ce dont je doute fort.

                              Je pense qu’il faut mieux chercher à réformer l’Europe de manière drastique et virer les dirigeants corrompus, que de la quitter. Nous avons besoin d’une Europe avec plus de démocratie et de projet en commun.


                              • docdory docdory 6 mai 11:59

                                @cleroterion
                                Si vous voulez vraiment comprendre ce que les britanniques ont gagné et ce que nous gagnerions avec le frexit, je vous invite à relire la fable de La Fontaine « le loup et le chien » 


                              • agent ananas agent ananas 5 mai 06:44

                                L’UE c’est la guerre ! ...


                                • xana 5 mai 12:25

                                  Franchement je ne vois pas comment faire pour sortir la France de l’UE.

                                  D’ailleurs il n’y a pas que la France qui devrait quitter cette escroquerie.

                                  Pour ma part j’ai fait ce qui pour moi était le plus difficile : Je me suis expatrié. Pas assez loin, je le reconnais. Mais la Roumanie va peut-être plus vite dans la bonne direction ! La France est trop fière de son passé et ne voit pas que tout s’écroule...

                                  Et puis, la Russie je peux presque la voir au-dessus de la Mer Noire...


                                  • charly10 5 mai 17:30

                                    Comment s’étonner de la progression des idées anti européennes quand on voit comment la politique définie par la commission européenne depuis 20 ans, a mené nos pays en matière économique, sociale, et sécuritaire. Il suffit de revisionner le discours de Phillipe Seguin en devant l’assemblée en 1992, au sujet de l’avenir européen, lorsque celui-ci évoquait les risques de dérives pour les citoyens.

                                    De l’Europe, mise en place contre la volonté d’une majorité citoyenne, il n’est sorti qu’un seul élément positif ; la mise en place de l’Euro. Pour le reste, une avalanche de normes, de taxes de contraintes, qui a la longue sont porteuses d’inflation et de perte de pouvoir d’achat, de destruction de nos entreprises.

                                    Extrait du discours Seguin http://youtu.be/AKFF_o2K8uw?si=JcbZSqx9u0HnwgQn

                                    Discours complet 2h25

                                    http://youtu.be/_oN-DxnGPZQ?si=qDmy—acjvpNwmhc

                                     

                                     


                                    • Krokodilo Krokodilo 6 mai 19:25

                                      Et le porte-avion franco-britannique a coulé avant même le stade de la maquette, les Anglais ayant leurs avions à décollage vertical, et nous les rafale, donc désaccords sur le pont d’envol je crois. L’analyste Jacques Baud dit que, outre la peur du transfert de savoir-faire, les besoins des uns et des autres sont différents, par exemple pour la France des véhicules blindés adaptés à l’Afrique sub-saharienne (avant qu’on soit chassés...), alors que les Allemands veulent des chars lourds, etc. Et bien sûr, l’éternel problème de la préférence américaine manifestée par les traitr.. par certains pays.


                                      • Krokodilo Krokodilo 6 mai 19:43

                                        A noter que les Européens les plus enthousiastes et les plus efficients sont les mafieux ! Bien qu’ils gardent jalousement leurs marchés commerciaux, et règlent leurs litiges sans faire appel à l’OMC, ils sont depuis longtemps partisans de l’abolition des frontières et de l’assouplissement des contrôles et autres pinaillages administratifs. Pas besoin de bureau Veritas ou de nutriscore, leurs dragées sont de toute façon indigestes ! Ce sont de purs capitalistes qui ont surmonté le mur de Babel linguistique en lui préférant un langage commun, l’euro  ou le dollar.

                                        Nul doute que l’intégration de l’Ukraine de l’ouest dans l’UE fera beaucoup avancer l’idée européenne puisqu’il sont en pointe dans diverses spécialités de cet important domaine commercial. La grande holding du crime organisé leur fera une place, ou ils se la feront à grands coups de promotions. Les millions de dollars disparus des comptes (si les ministères en tiennent) permettront une professionnalisation de l’import-export, et une régulation des tarifs des kalachs hors de prix à Marseille malgré l’afflux de la contrebande d’armes américano-ukrainiennes.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité